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<center><span style="color:purple;font-weight:bold"><big><big>'''Jena Year 2481'''</big></big></span></center>
 
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{{Quotation|''Belenor Nebius, narrator''|If Belenor forgot the number of years it took him to mourn, he did so, as Brandille had announced him. There was that day when the first image that came to him when he woke up was not the severed head of his friend. Then that other time, when he didn't think about him all day. Month after month, the ghost of Garius, until then clinging to his shoulders, gained in lightness. And then one day, he vanished, without the Fyros even realizing it, leaving only the happy memories behind. Today, thinking back on this strange period, only the memory of the first two years seemed clear to him. Two difficult years, so much his relation with Varran had degraded… Because since the death of his twin, the colossus was only the shadow of himself. An aggressive and sad shadow. His friends thought they would seen him sink definitively all when his father, already quite weakened by his work in the mines, committed suicide a few months later. So when, in 2477, Melkiar obtained the highest academic rank and decided, to the great displeasure of the army, to leave Fyre for good to join his tribe, he took Varran under his wing. As sad as the goodbyes were then, Belenor experienced Varran's departure as a relief. Like a new beginning. And to move on, he took refuge in work.
{{Quotation|''Bélénor Nébius, narrateur''|Si Bélénor oublia le nombre d’années qui lui fallut pour faire son deuil, il le fit, comme Brandille lui avait annoncé. Il y eut ce jour, où la première image qui lui parvint au réveil ne fut pas la tête coupée de son ami. Puis cette autre fois, où il ne pensa pas à lui de la journée. Mois après mois, le spectre de Garius, jusqu’alors agriffé à ses épaules, gagna en légèreté. Et puis un jour, il se volatilisa, sans même que le Fyros ne s’en rende compte, laissant uniquement derrière lui les souvenirs heureux. Aujourd’hui, en repensant à cette étrange période, seul le souvenir des deux premières années lui paraissait clair. Deux années difficiles, tant sa relation avec Varran s’était dégradée… Car depuis la mort de son jumeau, le colosse n’était plus que l’ombre de lui-même. Une ombre agressive et triste. Ses amis crurent le voir définitivement sombrer lorsque son père, déjà bien affaibli par le travail dans les mines, se suicida quelques mois plus tard. Alors, lorsqu’en 2477, Melkiar obtint le plus haut grade académique, et décida, au grand dam de l’armée, de quitter définitivement Fyre pour rejoindre sa tribu, il prit Varran sous son aile. Aussi tristes qu’aient été alors les au revoir, Bélénor vécut le départ de Varran comme un soulagement. Comme un nouveau départ. Et pour passer à autre chose, il se réfugia dans le travail.
 
  
C’est ainsi que, en parallèle de la fin de ses études, le Fyros rejoignit le corps enseignant de l’Académie. Si les cours de stratégie militaire qu’il dispensait aux jeunes académiciens et académiciennes occupaient beaucoup de son temps, son nouveau statut lui octroyait aussi certains privilèges. Dont notamment l’accès aux sections privées de la Grande Bibliothèque de Fyre. Ainsi, Bélénor eut tout le loisir de se replonger dans un sujet qui l’avait fort intéressé au point culminant de l’écriture de son histoire : l’étude de la Karavan, des Kamis, et des nombreux cultes qu’on leur vouait. En effet, sa rencontre avec le Kami Noir l’avait profondément bouleversé. Était-il le même que celui apparu quelques mois après sa naissance, au-dessus de son berceau, comme lui avaient conté ses parents ? Si oui, quels liens partageait-il avec lui ? Pourquoi l’avait-il sauvé ? Et puis, qu’en était-il de cette voix, qu’il était certain d’avoir entendu, juste avant que le Kami n’attaque les Sauvages ?
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Thus, while finishing his studies, the Fyros joined the teaching staff of the Academy. While the military strategy courses he was teching to the young academicians occupied much of his time, his new status also granted him certain privileges. One of them was access to the private sections of the Great Library of Fyre. Thus, Belenor had plenty of time to delve into a subject that had interested him greatly at the acme of the writing of his story: the study of the Karavan, the Kamis, and the many cults that were dedicated to them. This is why he was so interested in the study of the Karavan, the Kamis, and the many cults dedicated to them. Indeed, his encounter with the Black Kami had deeply upset him. Was it the same one that appeared a few months after his birth, above his cradle, as his parents had told him? If so, what ties did he share with him? Why had he saved him? And then, what about that voice, which he was sure he had heard, just before the Kami attacked the Dune Riders?
  
« ''J’ai besoin de toi Bélénor… Pense aux Jours Heureux, Bélénor… Je suis toujours à tes côtés, Bélénor. N’oublie jamais.'' »
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:"I need you, Belenor... Think of the Happy Days, Belenor... I am always by your side, Belenor. Never forget.''
 
 
Obsédé par ces questions, le Fyros avait épluché toutes les études consacrées aux Kamis disponibles à l’Académie. Il voulait tout savoir des ces esprits de la nature. Bien sûr, il savait que les connaissances compilées par l’Empire n’étaient pas suffisantes, et qu’il devrait, tôt ou tard, se rendre dans le plus haut lieu de savoir kamique connu : la cité de Taaï-Toon, là où la Grande Bibliothèque du peuple zoraï fut reconstruite après que l’Empire eut saccagé Zoran en 2328. Ne pouvant pas se résoudre à quitter l’Académie sans avoir obtenu le grade le plus élevé, comme Melkiar avant lui, Bélénor dut trouver de quoi étancher sa soif de savoir. C’est ainsi qu’il se mit à fréquenter les temples kamis de la capitale, parfois accompagné de Xynala, où tous deux furent initiés à différentes pratiques rituelles. Si la liberté de culte était un droit octroyé par l’Empire à ses citoyens, jamais la spiritualité des Fyros ne devait prévaloir sur les « Quatre Piliers de l’Empire ». C’est pourquoi, seulement sous certaines conditions, l’Empire autorisait la construction de temples au sein de ses villes. Passant donc de la théorie à la pratique, Bélénor fut surpris de voir à quel point les fidèles des différents courants de croyances kamiques entretenaient de bonnes relations, malgré certains désaccords majeurs. Le plus important d’entre eux concernait l’existence et l’identité du Kami Suprême. Selon la majorité des cultes, le Kami Suprême était Jena, la Déesse de l’Astre du jour et la Mère de l’hominité, tandis que pour d’autres courants plus animistes, il n’existait pas de Kami Suprême. Si dans ''La Guerre Sacrée'', l’histoire qu’il avait écrite quelques années auparavant, Bélénor s’était amusé à imaginer le Kami Suprême comme une entité gigantesque enfouie quelque part dans les profondeurs d’Atys, aucun des cultes kamiques qu’il avait étudié ne décrivait un tel être. Pourtant, jamais il n’avait oublié la fois où il avait rencontré cette commerçante Zoraï, à la taverne, plus de dix ans auparavant. Jamais il n’avait oublié le regard effrayé qu’elle lui avait lancé alors qui prononçait les mots « Masque Noir »… Un masque noir qu’il s’était vu caresser au cours d’une vision, déclenchée par le contact physique du Kami Noir, alors que Xynala et lui s’étaient rendus dans la chambre funéraire improvisée de Garius. Au fond de lui, Bélénor était convaincu que ses rêves d’enfant, ceux-là mêmes qui avaient tant nourri son histoire, n’étaient pas anodins. Peut-être avaient-ils à voir avec ce Kami Noir. Alors, le Fyros se mit en tête de rencontrer un Kami, afin de discuter avec lui.
 
  
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Obsessed by these questions, the Fyros had combed all the studies on the Kamis available at the Academy. He wanted to know everything about these spirits of nature. Of course, he knew that the knowledge compiled by the Empire was not enough, and that sooner or later he would have to go to the highest place of known Kamic knowledge: the city of Taai-Toon, where the Great Library of the Zorai people was rebuilt after the Empire had sacked Zoran in 2328. Unable to resign himself to leaving the Academy without the highest rank, like Melkiar before him, Belenor had to find something to quench his thirst for knowledge. Thus he began to frequent the Kamis temples of the capital, sometimes accompanied by Xynala, where they were both initiated into various ritual practices. Although freedom of worship was a right granted by the Empire to its citizens, the spirituality of the Fyros was never to prevail over the "Four Pillars of the Empire". That is why the Empire allowed, under certain conditions only, the construction of temples within its cities. Moving thus from theory to practice, Belenor was surprised to see how the followers of the various Kamic faiths maintained good relations, despite certain major disagreements. The most important of these was the existence and identity of the Supreme Kami. According to the majority of cults, the Supreme Kami was Jena, the Goddess of the Day Star and the Mother of the hominity, while for other more animistic currents, there was no Supreme Kami. If in "The Sacred War", the story he had written a few years earlier, Belenor had amused himself by imagining the Supreme Kami as a gigantic entity buried somewhere in the depths of Atys, none of the Kamic cults he had studied described such a being. Yet he had never forgotten the time he had met that Zorai trader in the tavern more than ten years before. He had never forgotten the frightened look she had given him as he spoke the words "Black Mask"… A black mask he had seen himself caressing in a vision, triggered by the Black Kami's physical contact, as he and Xynala had gone to Garius' improvised burial chamber. Deep down, Belenor was convinced that his childhood dreams, the very ones that had fed his story, were not insignificant. Perhaps they had something to do with this Black Kami. So the Fyros got into his head to meet a Kami, in order to discuss with him.
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▼ TO TRANSLATE ▼
 
C’est la demande qu’il fit à Messen Dyn, un vieux moine kamiste avec lequel il s’était lié d’amitié. D’abord hésitant, le vieux Fyros accepta finalement la requête du jeune adepte, avec moins l’objectif de lui rendre service que de lui faire comprendre que les Kamis n’étaient pas créatures loquaces. D’après lui, si le jeune homin était réellement béni des Kamis, c’est de lui-même qu’il devait comprendre le destin qu’ils lui réservaient. Les premières fois que Messen tenta d’invoquer un Kami, le rituel échoua : assis en tailleur devant le grand brasier qui surplombait l’autel, les deux Fyros méditèrent et prièrent longuement, sans succès. Et puis un jour, alors que rien ne présageait du caractère particulier de cette séance de méditation, le grand feu cessa brusquement de vaciller. Comme si elles venaient de se solidifier, cinq flammes rouges se figèrent, tandis que dans le fond du brasier, les bûches noircies semblaient animées d’étranges mouvements. Assurément, une force invisible était en train de modeler la matière carbonée et flamboyante. Ce n’est que lorsque le Fyros comprit que les deux formes jaunes qu’il observait n’étaient rien d'autre qu’une paire d’yeux, qu’il sut que le rituel avait fonctionné. Pourvu de longs membres glabres de couleur brune, et de cinq cornes rappelant du bois brûlé encore rougeoyant à l'extrémité, parcourues de nervures rouges et orangées s'étendant jusqu'à ses grands yeux jaunes, le Kami de Feu était en train de s’extirper du brasier. Quelques secondes plus tard, c’est le dos voûté, accroupie sur le rebord de l’autel devant les flammes incandescentes, que la divine créature observait silencieusement les deux homins. Messen remercia longuement son invité puis lui expliqua brièvement pourquoi il avait fait appel à lui. Et alors que le vieux moine donnait la parole à Bélénor, et que celui-ci remerciait à son tour le Kami de Feu, la créature divine bondit en arrière et disparut dans une gerbe de flammes…
 
C’est la demande qu’il fit à Messen Dyn, un vieux moine kamiste avec lequel il s’était lié d’amitié. D’abord hésitant, le vieux Fyros accepta finalement la requête du jeune adepte, avec moins l’objectif de lui rendre service que de lui faire comprendre que les Kamis n’étaient pas créatures loquaces. D’après lui, si le jeune homin était réellement béni des Kamis, c’est de lui-même qu’il devait comprendre le destin qu’ils lui réservaient. Les premières fois que Messen tenta d’invoquer un Kami, le rituel échoua : assis en tailleur devant le grand brasier qui surplombait l’autel, les deux Fyros méditèrent et prièrent longuement, sans succès. Et puis un jour, alors que rien ne présageait du caractère particulier de cette séance de méditation, le grand feu cessa brusquement de vaciller. Comme si elles venaient de se solidifier, cinq flammes rouges se figèrent, tandis que dans le fond du brasier, les bûches noircies semblaient animées d’étranges mouvements. Assurément, une force invisible était en train de modeler la matière carbonée et flamboyante. Ce n’est que lorsque le Fyros comprit que les deux formes jaunes qu’il observait n’étaient rien d'autre qu’une paire d’yeux, qu’il sut que le rituel avait fonctionné. Pourvu de longs membres glabres de couleur brune, et de cinq cornes rappelant du bois brûlé encore rougeoyant à l'extrémité, parcourues de nervures rouges et orangées s'étendant jusqu'à ses grands yeux jaunes, le Kami de Feu était en train de s’extirper du brasier. Quelques secondes plus tard, c’est le dos voûté, accroupie sur le rebord de l’autel devant les flammes incandescentes, que la divine créature observait silencieusement les deux homins. Messen remercia longuement son invité puis lui expliqua brièvement pourquoi il avait fait appel à lui. Et alors que le vieux moine donnait la parole à Bélénor, et que celui-ci remerciait à son tour le Kami de Feu, la créature divine bondit en arrière et disparut dans une gerbe de flammes…
 
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Версия 15:02, 13 мая 2022

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