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[[file:Quelle miserable.png|right|400px|alt=Quelle misérable image était-il en train de donner à Ma-Duk ?|Quelle misérable image était-il en train de donner à Ma-Duk ?]]
 
[[file:Quelle miserable.png|right|400px|alt=Quelle misérable image était-il en train de donner à Ma-Duk ?|Quelle misérable image était-il en train de donner à Ma-Duk ?]]
Rendu fou par la douleur, Pü sentait les articulations de sa mâchoire se distendre, certaines de ses dents se déchausser et la peau de ses joues se fissurer, alors qu’il parvenait à enfoncer l’entièreté de son poing dans sa bouche. De sa main libre, il s’arracha une touffe de cheveux bleus, à sang. Ses yeux se révulsèrent tandis qu’il convulsait sur le sol. Il sentait la matière osseuse arracher sa chair et croître contre son front. Comment pouvait-il supporter une telle douleur ? C’était inconcevable, il n’y avait aucune chance qu’il en réchappe. Laissant de funestes pensées obscurcir sa raison, il s’apprêtait à abandonner. C’est alors qu’il apparut devant lui, entre deux spasmes : sorti du néant, un Kami de la jungle était désormais penché sur son corps. L’esprit protecteur d’Atys, que Pü supposait avoir répondu à l’appel du sifflet, était en tout point semblable à celui qui lui était apparu quatre ans plus tôt, dans l'atelier de sa mère. Au cours des dernières années, l’enseignement religieux de sa mère avait porté ses fruits. Pü était devenu un fervent pratiquant, qui ressentait un amour sincère et profond pour Ma-Duk et les Kamis, et une reconnaissance absolue à leur égard. Il y a quelques mois, sa mère lui avait en effet révélé qu’elle et son père avaient eu beaucoup de mal à le concevoir, et que tout avait changé après que Looï fut allée à la rencontre des Kamis. Quelques jours plus tard, elle tombait enceinte. Pü était donc, plus que quiconque, reconnaissant envers les Kamis. L’enfant regarda le bras de la créature, pointant en direction de la Place du Cérémonial, puis ses yeux. Ses grands yeux blancs. Ses grands yeux blancs qui, vides quatre ans auparavant, étaient aujourd'hui remplis de honte. '''Quelle misérable image était-il en train de donner à Ma-Duk ?''' Il salissait le nom de ses ancêtres. D’ordinaire d’un calme mesuré, le jeune Zoraï éprouva une féroce colère envers lui-même. Il arracha furieusement son poing de sa gorge, emportant quelques dents et expulsant une nausée au passage. Rampant piteusement, il réussit à récupérer sa dague et son bâton-sifflet, et lorsqu’il se redressa, le Kami avait disparu. L’avait-il rêvé, ou était-ce un avertissement du Grand Géniteur ? Le regard de Ma-Duk pesait dorénavant sur lui, il le sentait. Il cracha de la bile et du sang, mordit dans le sifflet, et reprit sa descente.
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Rendu fou par la douleur, Pü sentait les articulations de sa mâchoire se distendre, certaines de ses dents se déchausser et la peau de ses joues se fissurer, alors qu’il parvenait à enfoncer l’entièreté de son poing dans sa bouche. De sa main libre, il s’arracha une touffe de cheveux bleus, à sang. Ses yeux se révulsèrent tandis qu’il convulsait sur le sol. Il sentait la matière osseuse arracher sa chair et croître contre son front. Comment pouvait-il supporter une telle douleur ? C’était inconcevable, il n’y avait aucune chance qu’il en réchappe. Laissant de funestes pensées obscurcir sa raison, il s’apprêtait à abandonner. C’est alors qu’il apparut devant lui, entre deux spasmes : sorti du néant, un Kami Noir était désormais penché sur son corps. L’esprit protecteur d’Atys, que Pü supposait avoir répondu à l’appel du sifflet, était en tout point semblable à celui qui lui était apparu quatre ans plus tôt, dans l'atelier de sa mère. Au cours des dernières années, l’enseignement religieux de sa mère avait porté ses fruits. Pü était devenu un fervent pratiquant, qui ressentait un amour sincère et profond pour Ma-Duk et les Kamis, et une reconnaissance absolue à leur égard. Il y a quelques mois, sa mère lui avait en effet révélé qu’elle et son père avaient eu beaucoup de mal à le concevoir, et que tout avait changé après que Looï fut allée à la rencontre des Kamis. Quelques jours plus tard, elle tombait enceinte. Pü était donc, plus que quiconque, reconnaissant envers les Kamis. L’enfant regarda le bras de la créature, pointant en direction de la Place du Cérémonial, puis ses yeux. Ses grands yeux blancs. Ses grands yeux blancs qui, vides quatre ans auparavant, étaient aujourd'hui remplis de honte. '''Quelle misérable image était-il en train de donner à Ma-Duk ?''' Il salissait le nom de ses ancêtres. D’ordinaire d’un calme mesuré, le jeune Zoraï éprouva une féroce colère envers lui-même. Il arracha furieusement son poing de sa gorge, emportant quelques dents et expulsant une nausée au passage. Rampant piteusement, il réussit à récupérer sa dague et son bâton-sifflet, et lorsqu’il se redressa, le Kami avait disparu. L’avait-il rêvé, ou était-ce un avertissement du Grand Géniteur ? Le regard de Ma-Duk pesait dorénavant sur lui, il le sentait. Il cracha de la bile et du sang, mordit dans le sifflet, et reprit sa descente.
  
 
Pü était quasiment arrivé à destination lorsqu'il distingua les premières lueurs apparaissant entre les huttes, maintenant situées bien au-dessus de lui. Finalement, il descendit une échelle, difficilement, atteignant ainsi la plus profonde zone du village. Ici, la lumière se faisait plus rare, et le froid des profondes cavernes remontait à la surface. La Place du Cérémonial était une large fosse circulaire d’environ vingt-cinq mètres de diamètre, cinq de profondeur, et dont le fond était recouvert de copeaux d'écorce. Hormis le gigantesque totem qui en occupait le centre, elle était totalement vide. La structure était un impressionnant pylône de bois intégralement recouvert de masques zoraïs tatoués de divers pictogrammes. Ces tatouages représentaient le mérite du Zoraï. Plus un masque était tatoué, et plus le Zoraï était méritant. Le tatouage ultime consistait en un recouvrement total de tous les autres, à l’origine du tant révéré Masque Noir. De plus, seuls les membres de la tribu ayant toute leur vie respecté les préceptes du Culte Noir de Ma-Duk pouvaient espérer apparaître sur le totem à leur mort. '''Survivre seul à la pousse du masque était l’un de ces préceptes'''. Les jambes tremblantes, Pü s'agenouilla à mi-distance de l'échelle et du totem et planta sa dague dans le sol. La vision brouillée par la douleur, il s’attarda sur chacun des visages, invoquant les noms de ses héros, et cherchant dans leur regard éteint un moyen de diminuer son supplice. Il avait déjà répété sa prière un grand nombre de fois lorsque le premier membre de la tribu le rejoignit sur la place, alors que l’excroissance acérée commençait à passer ses sourcils. Aveuglé par les céphalées et les gouttes de sueur acide qui perlaient dans ses yeux, le jeune Zoraï ne réussit pas à distinguer le nouveau venu. Il dut attendre qu’il parle.
 
Pü était quasiment arrivé à destination lorsqu'il distingua les premières lueurs apparaissant entre les huttes, maintenant situées bien au-dessus de lui. Finalement, il descendit une échelle, difficilement, atteignant ainsi la plus profonde zone du village. Ici, la lumière se faisait plus rare, et le froid des profondes cavernes remontait à la surface. La Place du Cérémonial était une large fosse circulaire d’environ vingt-cinq mètres de diamètre, cinq de profondeur, et dont le fond était recouvert de copeaux d'écorce. Hormis le gigantesque totem qui en occupait le centre, elle était totalement vide. La structure était un impressionnant pylône de bois intégralement recouvert de masques zoraïs tatoués de divers pictogrammes. Ces tatouages représentaient le mérite du Zoraï. Plus un masque était tatoué, et plus le Zoraï était méritant. Le tatouage ultime consistait en un recouvrement total de tous les autres, à l’origine du tant révéré Masque Noir. De plus, seuls les membres de la tribu ayant toute leur vie respecté les préceptes du Culte Noir de Ma-Duk pouvaient espérer apparaître sur le totem à leur mort. '''Survivre seul à la pousse du masque était l’un de ces préceptes'''. Les jambes tremblantes, Pü s'agenouilla à mi-distance de l'échelle et du totem et planta sa dague dans le sol. La vision brouillée par la douleur, il s’attarda sur chacun des visages, invoquant les noms de ses héros, et cherchant dans leur regard éteint un moyen de diminuer son supplice. Il avait déjà répété sa prière un grand nombre de fois lorsque le premier membre de la tribu le rejoignit sur la place, alors que l’excroissance acérée commençait à passer ses sourcils. Aveuglé par les céphalées et les gouttes de sueur acide qui perlaient dans ses yeux, le jeune Zoraï ne réussit pas à distinguer le nouveau venu. Il dut attendre qu’il parle.
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« Ne m’aidez pas à fuir ma douleur, offrez-moi la vôtre. Je la chérirai. »
 
« Ne m’aidez pas à fuir ma douleur, offrez-moi la vôtre. Je la chérirai. »
  
À ces mots, ses ancêtres s’animèrent. Des corps de bois s'extirpèrent de la prison totémique en se tortillant. L'un après l'autre, ils tombèrent sur le sol, tels des pantins désarticulés, et une fois redressés, lui foncèrent dessus en hurlant. Pü écarta les bras. Une à une, les apparitions plongèrent dans son front. Laissant la douleur le consumer, l'enfant perdit toute notion de réalité. Et alors que ses yeux étaient sur le point d’être plongés dans les ténèbres, peut-être de manière définitive, il crut deviner les grands yeux blancs du Kami noir, posé au sommet du totem. Pü y lut de la fierté et tomba en transe.
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À ces mots, ses ancêtres s’animèrent. Des corps de bois s'extirpèrent de la prison totémique en se tortillant. L'un après l'autre, ils tombèrent sur le sol, tels des pantins désarticulés, et une fois redressés, lui foncèrent dessus en hurlant. Pü écarta les bras. Une à une, les apparitions plongèrent dans son front. Laissant la douleur le consumer, l'enfant perdit toute notion de réalité. Et alors que ses yeux étaient sur le point d’être plongés dans les ténèbres, peut-être de manière définitive, il crut deviner les grands yeux blancs du Kami Noir, posé au sommet du totem. Pü y lut de la fierté et tomba en transe.
 
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{{Paragraphes FR|Autour de lui, toute sa tribu commençait à arriver des hauteurs du village, descendant les escaliers et les échelles dans un silence religieux. Ils se placèrent progressivement en demi-cercle sur la moitié de la place opposée à celle où Pü était agenouillé. La dernière à arriver fut Grand-Mère Bä-Bä, aidée par Looï. La vieille dame était seule autorisée à rejoindre le demi-cercle où se trouvait Pü. Se plaçant entre le petit être et le grand totem, elle leva une main flétrie. Celle-ci contenait son fameux jeu de dés, dont elle se servait régulièrement pour catalyser son pouvoir et prédire avec précision l'avenir de la tribu. À son geste, les quelques lueurs encore présentes au niveau des hauteurs du village fusèrent dans sa paume, devenue seule source de lumière. Une petite boule phosphorescente y flottait dorénavant. Les Zoraïs, bien qu’habitués, ne se lassaient jamais de cet ensorcelant spectacle. Quelques longues secondes passèrent, silencieusement, puis la sorcière souffla sur le petit astre, qui s’illumina de rouge et s’envola jusqu’au totem. Au contact de la boule lumineuse, l’édifice s’embrasa instantanément et les orifices vides des masques s’illuminèrent. Grand-Mère Bä-Bä entama alors le rituel que chacun des présents avait vécu durant son enfance. Elle psalmodia de sombres incantations durant les heures qui suivirent en remuant ses mains d’une manière étrange, tandis que ses enfants fredonnaient en chœur des chants liturgiques. Au plus profond des ténèbres, quelque part dans l’immense souche, les ombres dansaient en cadence. Plus loin dans la jungle, émanant du gigantesque arbre-ciel mort, on pouvait apercevoir une lueur rougeâtre illuminant le ciel, et deviner de sinistres murmures dans la plainte du vent. La Souche Maudite, définitivement, portait bien son nom pour les ignorants. Le rituel hypnotique semblait ne devoir jamais s’arrêter, et aucun des Zoraïs ne se serait risqué à l’interrompre. Infatigables, ils fixaient le jeune enfant, qui, toujours en transe, brisait par moments la monotonie de la cérémonie de ses cris étouffés. Ils crurent le perdre définitivement une heure après le début du rituel, lorsque, à peine conscient, Pü arracha la dague du sol et fendit son masque au niveau de chaque œil. Mais le cadet de Sang et de Looï Fu-Tao tint bon. Tous, ici présents dans la fosse, savaient ce qu’il était en train d’endurer. Eux aussi l’avaient vécu. Tous avaient été contraints de plonger dans l’Abîme. Et tous en étaient remontés grandis.
 
{{Paragraphes FR|Autour de lui, toute sa tribu commençait à arriver des hauteurs du village, descendant les escaliers et les échelles dans un silence religieux. Ils se placèrent progressivement en demi-cercle sur la moitié de la place opposée à celle où Pü était agenouillé. La dernière à arriver fut Grand-Mère Bä-Bä, aidée par Looï. La vieille dame était seule autorisée à rejoindre le demi-cercle où se trouvait Pü. Se plaçant entre le petit être et le grand totem, elle leva une main flétrie. Celle-ci contenait son fameux jeu de dés, dont elle se servait régulièrement pour catalyser son pouvoir et prédire avec précision l'avenir de la tribu. À son geste, les quelques lueurs encore présentes au niveau des hauteurs du village fusèrent dans sa paume, devenue seule source de lumière. Une petite boule phosphorescente y flottait dorénavant. Les Zoraïs, bien qu’habitués, ne se lassaient jamais de cet ensorcelant spectacle. Quelques longues secondes passèrent, silencieusement, puis la sorcière souffla sur le petit astre, qui s’illumina de rouge et s’envola jusqu’au totem. Au contact de la boule lumineuse, l’édifice s’embrasa instantanément et les orifices vides des masques s’illuminèrent. Grand-Mère Bä-Bä entama alors le rituel que chacun des présents avait vécu durant son enfance. Elle psalmodia de sombres incantations durant les heures qui suivirent en remuant ses mains d’une manière étrange, tandis que ses enfants fredonnaient en chœur des chants liturgiques. Au plus profond des ténèbres, quelque part dans l’immense souche, les ombres dansaient en cadence. Plus loin dans la jungle, émanant du gigantesque arbre-ciel mort, on pouvait apercevoir une lueur rougeâtre illuminant le ciel, et deviner de sinistres murmures dans la plainte du vent. La Souche Maudite, définitivement, portait bien son nom pour les ignorants. Le rituel hypnotique semblait ne devoir jamais s’arrêter, et aucun des Zoraïs ne se serait risqué à l’interrompre. Infatigables, ils fixaient le jeune enfant, qui, toujours en transe, brisait par moments la monotonie de la cérémonie de ses cris étouffés. Ils crurent le perdre définitivement une heure après le début du rituel, lorsque, à peine conscient, Pü arracha la dague du sol et fendit son masque au niveau de chaque œil. Mais le cadet de Sang et de Looï Fu-Tao tint bon. Tous, ici présents dans la fosse, savaient ce qu’il était en train d’endurer. Eux aussi l’avaient vécu. Tous avaient été contraints de plonger dans l’Abîme. Et tous en étaient remontés grandis.
  
Un hurlant abîme crépusculaire étincelait devant les yeux de Pü. À nouveau, le Kami noir sortit du néant. De ses grands yeux blancs, il fixa l’enfant, puis plongea. Pü n'eut d’autre choix que de le suivre, aspiré par une force qui le dépassait. En pleine prise de vitesse dans le vide bouillonnant, un développement et une accélération du vague système tonal annonçaient un paroxysme à venir, indescriptible et orgasmique. La vitesse devint rapidement vertigineuse. Incapable de respirer, tant la force de poussée était puissante, Pü sentit l’air écorcher sa peau et s’infiltrer entre ses os. La douleur était indicible. Il était en train de se liquéfier, broyé par l’augmentation sans fin de la pression. Progressivement, il perdit toute consistance. C’est alors que, réduit à l’état de simple soupe primordiale, il la sentit finalement en lui. L’explosion monstrueuse des chants liturgiques de ses ancêtres, qui concentraient dans leur sonorité immaculée toute l’effervescence primitive du Grand Géniteur, celle qui couve derrière chaque fragment de matière. Cette résonance qui jaillit en réverbérations rythmiques et pénètre atténuée dans tous les niveaux d’être, et porte partout sur Atys une terrible signification. Ma-Duk lui parlait, et le Kami l’emmenait le retrouver dans le cœur étincelant du monde. Mais tout cela disparut en un instant.
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Un hurlant abîme crépusculaire étincelait devant les yeux de Pü. À nouveau, le Kami Noir sortit du néant. De ses grands yeux blancs, il fixa l’enfant, puis plongea. Pü n'eut d’autre choix que de le suivre, aspiré par une force qui le dépassait. En pleine prise de vitesse dans le vide bouillonnant, un développement et une accélération du vague système tonal annonçaient un paroxysme à venir, indescriptible et orgasmique. La vitesse devint rapidement vertigineuse. Incapable de respirer, tant la force de poussée était puissante, Pü sentit l’air écorcher sa peau et s’infiltrer entre ses os. La douleur était indicible. Il était en train de se liquéfier, broyé par l’augmentation sans fin de la pression. Progressivement, il perdit toute consistance. C’est alors que, réduit à l’état de simple soupe primordiale, il la sentit finalement en lui. L’explosion monstrueuse des chants liturgiques de ses ancêtres, qui concentraient dans leur sonorité immaculée toute l’effervescence primitive du Grand Géniteur, celle qui couve derrière chaque fragment de matière. Cette résonance qui jaillit en réverbérations rythmiques et pénètre atténuée dans tous les niveaux d’être, et porte partout sur Atys une terrible signification. Ma-Duk lui parlait, et le Kami l’emmenait le retrouver dans le cœur étincelant du monde. Mais tout cela disparut en un instant.
 
{{Couillard}}
 
{{Couillard}}
 
Pü se réveilla, transpirant, haletant, les sens désordonnés. Il ne savait pas où il était, ni pourquoi son corps souffrait d’une telle affliction. Autour de lui, d’étranges formes brumeuses se rapprochaient doucement. Instinctivement, il chercha l’arme à sa ceinture, mais ne la trouva pas. Il se mit en posture défensive, alors que ses sens retrouvaient peu à peu leur place. Un corps s’échappa du brouillard, et Pü réussit à distinguer son visage. Jamais il ne se lasserait de la beauté de sa mère. Profondément meurtri, il s’apprêtait à se jeter dans ses bras, espérant y trouver l’apaisement. Mais celle-ci le stoppa net et prit la parole d’une voix qui peinait à voiler son émotion.
 
Pü se réveilla, transpirant, haletant, les sens désordonnés. Il ne savait pas où il était, ni pourquoi son corps souffrait d’une telle affliction. Autour de lui, d’étranges formes brumeuses se rapprochaient doucement. Instinctivement, il chercha l’arme à sa ceinture, mais ne la trouva pas. Il se mit en posture défensive, alors que ses sens retrouvaient peu à peu leur place. Un corps s’échappa du brouillard, et Pü réussit à distinguer son visage. Jamais il ne se lasserait de la beauté de sa mère. Profondément meurtri, il s’apprêtait à se jeter dans ses bras, espérant y trouver l’apaisement. Mais celle-ci le stoppa net et prit la parole d’une voix qui peinait à voiler son émotion.

Версия 18:06, 21 января 2022


en:Chapter III - Dying to Be Reborn fr:Chapitre III - Mourir pour renaître
 
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Примечания : (Lanstiril, 2022-01-21)


III - Mourir pour renaître

An 2474 de Jena

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… la morsure de l’eau glacée…

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Survivre seul à la pousse du masque était l’un de ces préceptes

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Bélénor Nébius, narrateurCheng Lai'SuKi, illustratrice

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