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Mais ce n’était pas cette proximité qui faisait de ce jour un jour particulier. En effet, la reine en personne avait ordonné à ses kipekoos, des kipestas royaux plus massifs et colorés que leurs congénères, de prévenir l’ensemble des autorités de la kitinière. La dernière fois que cela s’était produit, une guerre de territoire avait été déclarée, guerre qui avait donné lieu à l’anéantissement d’une kitinière voisine et à la mort de nombreux membres de la colonie. Aussi le kinkoo s’attendait-il à une nouvelle bataille d’envergure, et alors qu’il repoussait les ouvriers qui encombraient le chemin, il réfléchissait déjà à l’organisation de ses troupes. Lorsque le cortège pénétra enfin dans le nid royal, où tous avaient été conviés, alors que les premiers effluves royaux l’atteignaient, le kinkoo sentit sa carapace se raidir. S’il y avait quelque chose qui pouvait le stimuler plus que l’odeur de son seigneur, c’était bien celle de sa mère. Entourée d’un cordon de sécurité composé de kidinaks, la souveraine kitine, dont les excroissances craniales jaunes et écarlates rappelaient une couronne, siégeait fièrement sur un énorme tapis végétal, qui lui servait à la fois de trône et de couche, et duquel elle ne se levait jamais. Pour autant, l’endroit était parfaitement propre. Une horde d’ouvriers s’attelait constamment à entretenir le matelas de la reine, à nettoyer son gigantesque abdomen opalin, et à approvisionner l’énorme banquet qui lui faisait constamment face. Celui-ci était composé en grande partie de champignons et de viande. En effet, les Kitins mettaient à profit les sombres et humides galeries qui composaient leur vaste territoire pour les transformer en de véritables champignonnières, dans lesquelles ils pratiquaient une agriculture intensive. La viande, quant à elle, était issue de la chasse d'animaux, mais aussi de l’élevage, qu’ils pratiquaient dans une moindre mesure.
 
Mais ce n’était pas cette proximité qui faisait de ce jour un jour particulier. En effet, la reine en personne avait ordonné à ses kipekoos, des kipestas royaux plus massifs et colorés que leurs congénères, de prévenir l’ensemble des autorités de la kitinière. La dernière fois que cela s’était produit, une guerre de territoire avait été déclarée, guerre qui avait donné lieu à l’anéantissement d’une kitinière voisine et à la mort de nombreux membres de la colonie. Aussi le kinkoo s’attendait-il à une nouvelle bataille d’envergure, et alors qu’il repoussait les ouvriers qui encombraient le chemin, il réfléchissait déjà à l’organisation de ses troupes. Lorsque le cortège pénétra enfin dans le nid royal, où tous avaient été conviés, alors que les premiers effluves royaux l’atteignaient, le kinkoo sentit sa carapace se raidir. S’il y avait quelque chose qui pouvait le stimuler plus que l’odeur de son seigneur, c’était bien celle de sa mère. Entourée d’un cordon de sécurité composé de kidinaks, la souveraine kitine, dont les excroissances craniales jaunes et écarlates rappelaient une couronne, siégeait fièrement sur un énorme tapis végétal, qui lui servait à la fois de trône et de couche, et duquel elle ne se levait jamais. Pour autant, l’endroit était parfaitement propre. Une horde d’ouvriers s’attelait constamment à entretenir le matelas de la reine, à nettoyer son gigantesque abdomen opalin, et à approvisionner l’énorme banquet qui lui faisait constamment face. Celui-ci était composé en grande partie de champignons et de viande. En effet, les Kitins mettaient à profit les sombres et humides galeries qui composaient leur vaste territoire pour les transformer en de véritables champignonnières, dans lesquelles ils pratiquaient une agriculture intensive. La viande, quant à elle, était issue de la chasse d'animaux, mais aussi de l’élevage, qu’ils pratiquaient dans une moindre mesure.
  
Le nid de la reine était bondé de Kitins sixtipèdes et volants, et les individus les plus importants étaient déjà tous réunis. Le haut plafond de l’immense caverne était recouvert de vers luisants, dont la lumière se reflétait sur la carapace des créatures, et embrasait tout l’espace dans un effet kaléidoscopique hypnotisant. Le kinkoo s’avança jusqu’au premier rang et plaça son seigneur à côté des autres kizaraks de la colonie. Alors qu’il s’apprêtait à rejoindre sa propre place, une odeur étrangère vint exciter ses récepteurs olfactifs. Un kipekoo issu d’une colonie ennemie surgit à tire-d'aile dans le nid, suivi bientôt d’autres Kitins de son rang provenant de plusieurs autres kitinières. D’instinct, le kinkoo considéra d’abord ces intrusions comme une attaque frontale et se dressa sur les pattes. Mais il ne lui fallut cependant qu’une fraction de seconde pour se souvenir que ces kipekoos étrangers étaient en fait des ambassadeurs royaux. De plus, la reine répondit à l’arrivée des messagers par des cliquetis rassurants, afin de calmer ses rejetons et leur faire comprendre que tout était sous contrôle. Pour autant, un parfum de méfiance envahit la tanière. Sous les ordres de leur souveraine, les kidinaks rompirent leur formation et les kipekoos passèrent un à un devant la maîtresse des lieux. De ses pinces massives, elle racla le dos des ambassadeurs pour récupérer les messages olfactifs qui y étaient déposés.
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Le nid de la reine était bondé de Kitins sixtipèdes et volants, et les individus les plus importants étaient déjà tous réunis. Le haut plafond de l’immense caverne était recouvert de vers luisants, dont la lumière se reflétait sur la carapace des créatures, et embrasait tout l’espace dans un effet kaléidoscopique hypnotisant. Le kinkoo s’avança jusqu’au premier rang et plaça son seigneur à côté des autres kizaraks de la colonie. Alors qu’il s’apprêtait à rejoindre sa propre place, une odeur étrangère vint exciter ses récepteurs olfactifs. Un kipekoo issu d’une colonie ennemie surgit à tire-d'aile dans le nid, suivi bientôt d’autres Kitins de son rang provenant de plusieurs autres kitinières. D’instinct, le kinkoo considéra d’abord ces intrusions comme une attaque frontale et se dressa sur les pattes. Mais il ne lui fallut cependant qu’une fraction de seconde pour se souvenir que ces kipekoos étrangers étaient en réalité des ambassadeurs royaux. De plus, la reine répondit à l’arrivée des messagers par des cliquetis rassurants, afin de calmer ses rejetons et leur faire comprendre que tout était sous contrôle. Pour autant, un parfum de méfiance envahit la tanière. Sous les ordres de leur souveraine, les kidinaks rompirent leur formation et les kipekoos passèrent un à un devant la maîtresse des lieux. De ses pinces massives, elle racla le dos des ambassadeurs pour récupérer les messages olfactifs qui y étaient déposés.
  
 
Le kinkoo essayait tant bien que mal de masquer ses émotions et de contrôler les effluves qu’il dégageait. Ce n’était pas un hasard si la reine avait ordonné à tous ses plus importants sujets de se réunir au moment même de l’arrivée des messagers royaux, il en était convaincu. Car à eux tous, les kipekoos étrangers représentaient l’ensemble des souveraines connues. S’il arrivait que les autorités de la kitinière fassent affaire avec d’autres colonies, le kinkoo n’avait jamais connu pareil rassemblement. Mais les mythes, tels que mémorisés et transmis par la poignée de Kitins conscients, faisaient référence à deux grands événements ayant eu lieu bien avant l’éclosion de la reine, et qui avaient nécessité la formation d’une immense alliance kitine : la Nuée Ardente. La première histoire retraçait la guerre contre les Primessences, d’étranges entités surgies des profondeurs du Grand Œuf, et dont l’odeur intense et immaculée était partagée, de manière bien plus ténue, par toutes les créatures qui y vivaient, Kitins compris. Leur puissance était si écrasante que les premières colonies avaient dû mettre leurs rivalités de côté pour la première fois. En effet, les Primessences disposaient de pouvoirs uniques leur permettant de contrôler l'environnement du Grand Œuf, de changer d’apparence à volonté, d'apparaître et de disparaître instantanément et de voyager où bon leur semblait à l’intérieur des complexes dédales de cavernes. Néanmoins, dès la première kitinière envahie et la reine qui y siégeait dévorée, les créatures surnaturelles repartirent en direction du cœur du Grand Œuf, mettant ainsi un terme au conflit. Depuis cet étrange épisode, les Primessences montraient un désintérêt profond pour les Kitins. D’après la seconde histoire, leur attention s’était portée sur un plus grand ennemi : les Stériles. Ces petites créatures bipèdes ressemblaient morphologiquement aux primates bondissants dont les Kitins raffolaient, et étaient pourvus de solides carapaces noires à l’odeur unique et indicible. Plus étrange encore était le fait qu’ils ne partageaient en aucune manière l’odeur des Primessences, qui imprégnait pourtant chaque recoin du Grand Œuf. L’explication tenait probablement au fait que les Stériles étaient issus de la Matrice, le territoire inexploré situé au-dessus du Grand Œuf. Si les Kitins avaient interdiction de briser la Coquille pour se rendre dans la Matrice, les Stériles avaient déjà tenté à de nombreuses reprises de coloniser le Grand Œuf. Pour ce faire, ils avaient dompté de gigantesques créatures cylindriques noires originaires de leur monde, creusant sans discontinuer et brûlant tout sur leur passage. C’est à la suite d’une invasion conséquente que la Nuée Ardente fut reformée. Malheureusement, bien que petits et physiquement très faibles, les Stériles possédaient deux redoutables membres supérieurs, qui pouvaient répandre la mort à distance, et dont la nature du pouvoir dépassait totalement la compréhension des Kitins. Par chance, les Primessences semblaient ne pas apprécier la présence de ces envahisseurs venus d’ailleurs, et devinrent des alliés de circonstance par la force de choses. Pour autant, et même si les Kitins avaient pris conscience depuis longtemps du lien charnel qui unissait le Grand Œuf aux Primessences, ils préféraient jouer la prudence et éviter tout contact avec eux. Jusqu’alors, le kinkoo n’avait jamais vu de Primessences, et encore moins de Stériles. Après tout, rien ne témoignait de l’existence réelle de ces étranges primates, et peut-être n’étaient-ils que de simples simulacres permettant de tenir les Kitins éloignés de la Matrice…
 
Le kinkoo essayait tant bien que mal de masquer ses émotions et de contrôler les effluves qu’il dégageait. Ce n’était pas un hasard si la reine avait ordonné à tous ses plus importants sujets de se réunir au moment même de l’arrivée des messagers royaux, il en était convaincu. Car à eux tous, les kipekoos étrangers représentaient l’ensemble des souveraines connues. S’il arrivait que les autorités de la kitinière fassent affaire avec d’autres colonies, le kinkoo n’avait jamais connu pareil rassemblement. Mais les mythes, tels que mémorisés et transmis par la poignée de Kitins conscients, faisaient référence à deux grands événements ayant eu lieu bien avant l’éclosion de la reine, et qui avaient nécessité la formation d’une immense alliance kitine : la Nuée Ardente. La première histoire retraçait la guerre contre les Primessences, d’étranges entités surgies des profondeurs du Grand Œuf, et dont l’odeur intense et immaculée était partagée, de manière bien plus ténue, par toutes les créatures qui y vivaient, Kitins compris. Leur puissance était si écrasante que les premières colonies avaient dû mettre leurs rivalités de côté pour la première fois. En effet, les Primessences disposaient de pouvoirs uniques leur permettant de contrôler l'environnement du Grand Œuf, de changer d’apparence à volonté, d'apparaître et de disparaître instantanément et de voyager où bon leur semblait à l’intérieur des complexes dédales de cavernes. Néanmoins, dès la première kitinière envahie et la reine qui y siégeait dévorée, les créatures surnaturelles repartirent en direction du cœur du Grand Œuf, mettant ainsi un terme au conflit. Depuis cet étrange épisode, les Primessences montraient un désintérêt profond pour les Kitins. D’après la seconde histoire, leur attention s’était portée sur un plus grand ennemi : les Stériles. Ces petites créatures bipèdes ressemblaient morphologiquement aux primates bondissants dont les Kitins raffolaient, et étaient pourvus de solides carapaces noires à l’odeur unique et indicible. Plus étrange encore était le fait qu’ils ne partageaient en aucune manière l’odeur des Primessences, qui imprégnait pourtant chaque recoin du Grand Œuf. L’explication tenait probablement au fait que les Stériles étaient issus de la Matrice, le territoire inexploré situé au-dessus du Grand Œuf. Si les Kitins avaient interdiction de briser la Coquille pour se rendre dans la Matrice, les Stériles avaient déjà tenté à de nombreuses reprises de coloniser le Grand Œuf. Pour ce faire, ils avaient dompté de gigantesques créatures cylindriques noires originaires de leur monde, creusant sans discontinuer et brûlant tout sur leur passage. C’est à la suite d’une invasion conséquente que la Nuée Ardente fut reformée. Malheureusement, bien que petits et physiquement très faibles, les Stériles possédaient deux redoutables membres supérieurs, qui pouvaient répandre la mort à distance, et dont la nature du pouvoir dépassait totalement la compréhension des Kitins. Par chance, les Primessences semblaient ne pas apprécier la présence de ces envahisseurs venus d’ailleurs, et devinrent des alliés de circonstance par la force de choses. Pour autant, et même si les Kitins avaient pris conscience depuis longtemps du lien charnel qui unissait le Grand Œuf aux Primessences, ils préféraient jouer la prudence et éviter tout contact avec eux. Jusqu’alors, le kinkoo n’avait jamais vu de Primessences, et encore moins de Stériles. Après tout, rien ne témoignait de l’existence réelle de ces étranges primates, et peut-être n’étaient-ils que de simples simulacres permettant de tenir les Kitins éloignés de la Matrice…

Версия 18:19, 2 марта 2022

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