Внутреннее тестирование Вики/X — различия между версиями

Материал из ЭнциклопАтис

Перейти к: навигация, поиск
м
м
Строка 20: Строка 20:
 
Tout commença en 2432, sous le règne du sharükos Abylus, l’Empereur du peuple fyros, lorsque des mineurs découvrirent accidentellement de mystérieuses ruines dans les Primes Racines. Encouragés par cette découverte, le peuple fyros entreprit des chantiers de fouilles archéologiques partout dans le Désert, et de plus en plus profondément. Malheureusement, deux ans plus tard, un gigantesque incendie se déclara dans les Mines d’Ambre de Coriolis et embrasa les territoires desséchés environnants. Le feu s'étendit rapidement aux territoires homins, ravageant la ville de Coriolis, et formant une traînée ardente jusqu'aux grandes forêts des Matis. L’incendie fit rage des semaines durant, coupant le gigantesque aqueduc alimenté par des éoliennes qui reliait le Désert à la région des Lacs. L’Aqueduc, dont la construction avait débuté en 2289, symbolisait l’alliance commerciale et militaire qui unissait les deux peuples : l’Empire s’engageait à protéger la Fédération de Trykoth, qui fournissait en échange de l’eau en abondance au peuple fyros ''via'' la Route de l’Eau. L’essor de l’Empire Fyros devait beaucoup à l’Aqueduc et à sa route commerciale. Accusant les mineurs fyros d’être responsables de cette catastrophe, l'Empereur en profita pour placer les guildes de mineurs sous juridiction impériale et pour élaborer le Code des Mines, supposé renforcer les droits des mineurs et les devoirs des chefs de guilde. Malheureusement, de nombreuses guildes durent mettre la clé sous la porte, trop impactées par les implacables nouvelles lois. La majorité s’y plia cependant, et cela même s’il n’était désormais plus possible de financer des fouilles ambitieuses, car jugées trop risquées. La crise atteignit son paroxysme lorsque Pyto succéda à son père Abylus, emporté par la maladie. Durant cette triste période, le tyrannique sharükos Pyto dilapida les économies de l’Empire, déjà bien malmenées par l’application du Code des Mines. Conscient des risques que Pyto faisait prendre à son peuple, son frère cadet Thesop essaya de lui faire entendre raison, et de le guider vers le droit chemin. Malheureusement, le fier Empereur Pyto ne voulut rien entendre. Ainsi s’écoulèrent deux années difficiles, où beaucoup virent la fin de l’Empire approcher. Mais, alors que l’on croyait l’espoir perdu à jamais, Thesop défia en duel son frère, qui accepta, et y perdit la vie. C’est ainsi que, comme le veut la tradition impériale, Thesop prit le pouvoir en 2440. Durant les années qui suivirent, le nouveau sharükos s'évertua à renflouer les caisses impériales et à abroger les lois liberticides promulguées par son défunt père. Ainsi débuta le règne de Thesop le Bâtisseur. Et c’est donc à cette époque que le père de Tiralion Nebius fonda la guilde des Têtes de Pioches, profitant de l’abolition du Code des Mines pour lancer un gigantesque projet minier et répondre au désir de Vérité enfoui dans le cœur de chaque Fyros, et que ses prédécesseurs n'étaient pas parvenu à étouffer.
 
Tout commença en 2432, sous le règne du sharükos Abylus, l’Empereur du peuple fyros, lorsque des mineurs découvrirent accidentellement de mystérieuses ruines dans les Primes Racines. Encouragés par cette découverte, le peuple fyros entreprit des chantiers de fouilles archéologiques partout dans le Désert, et de plus en plus profondément. Malheureusement, deux ans plus tard, un gigantesque incendie se déclara dans les Mines d’Ambre de Coriolis et embrasa les territoires desséchés environnants. Le feu s'étendit rapidement aux territoires homins, ravageant la ville de Coriolis, et formant une traînée ardente jusqu'aux grandes forêts des Matis. L’incendie fit rage des semaines durant, coupant le gigantesque aqueduc alimenté par des éoliennes qui reliait le Désert à la région des Lacs. L’Aqueduc, dont la construction avait débuté en 2289, symbolisait l’alliance commerciale et militaire qui unissait les deux peuples : l’Empire s’engageait à protéger la Fédération de Trykoth, qui fournissait en échange de l’eau en abondance au peuple fyros ''via'' la Route de l’Eau. L’essor de l’Empire Fyros devait beaucoup à l’Aqueduc et à sa route commerciale. Accusant les mineurs fyros d’être responsables de cette catastrophe, l'Empereur en profita pour placer les guildes de mineurs sous juridiction impériale et pour élaborer le Code des Mines, supposé renforcer les droits des mineurs et les devoirs des chefs de guilde. Malheureusement, de nombreuses guildes durent mettre la clé sous la porte, trop impactées par les implacables nouvelles lois. La majorité s’y plia cependant, et cela même s’il n’était désormais plus possible de financer des fouilles ambitieuses, car jugées trop risquées. La crise atteignit son paroxysme lorsque Pyto succéda à son père Abylus, emporté par la maladie. Durant cette triste période, le tyrannique sharükos Pyto dilapida les économies de l’Empire, déjà bien malmenées par l’application du Code des Mines. Conscient des risques que Pyto faisait prendre à son peuple, son frère cadet Thesop essaya de lui faire entendre raison, et de le guider vers le droit chemin. Malheureusement, le fier Empereur Pyto ne voulut rien entendre. Ainsi s’écoulèrent deux années difficiles, où beaucoup virent la fin de l’Empire approcher. Mais, alors que l’on croyait l’espoir perdu à jamais, Thesop défia en duel son frère, qui accepta, et y perdit la vie. C’est ainsi que, comme le veut la tradition impériale, Thesop prit le pouvoir en 2440. Durant les années qui suivirent, le nouveau sharükos s'évertua à renflouer les caisses impériales et à abroger les lois liberticides promulguées par son défunt père. Ainsi débuta le règne de Thesop le Bâtisseur. Et c’est donc à cette époque que le père de Tiralion Nebius fonda la guilde des Têtes de Pioches, profitant de l’abolition du Code des Mines pour lancer un gigantesque projet minier et répondre au désir de Vérité enfoui dans le cœur de chaque Fyros, et que ses prédécesseurs n'étaient pas parvenu à étouffer.
  
En effet, depuis toujours, le peuple fyros était obsédé par les profondeurs de l'Écorce. Creusant sans discontinuer malgré les interdits de la Karavan, les Fyros étaient à la recherche de Fyrak le Grand Dragon, l’entité maléfique qui, d’après le mythe, aurait amené les homins sur Atys, un monde désertique, glacial et obscur, afin de les réduire en esclavage. Selon ce même mythe, Jena, la Déesse de l’Astre du Jour, eut vent de la perfidie de Fyrak, et provoqua la Poussée Verte, afin de transformer Atys en un monde luxuriant et lumineux, et de piéger le Grand Dragon dans ses entrailles, libérant ainsi les homins de son joug. Vaincu par la déesse Jena, Fyrak réussit néanmoins à marquer Atys de son empreinte, et les cendres issues de son souffle enflammé s’incrustèrent partout, des lignes de l’écorce primordiale en passant par l’air et les cellules de chaque être vivant. Des cendres draconiques qui contenaient en elles les restes de la colère de Fyrak, et qui permettaient aux homins de manipuler la Sève et donc de réaliser des exploits magiques. Seuls les agents de la Karavan, protégé par leurs armures bénies par Jena, ne furent pas contaminés.
+
En effet, depuis toujours, le peuple fyros était obsédé par les profondeurs de l'Écorce. Creusant sans discontinuer malgré les interdits de la Karavan, les Fyros étaient à la recherche de Fyrak le Grand Dragon, l’entité maléfique qui, d’après le mythe, aurait amené les homins sur Atys, un monde désertique, glacial et obscur, afin de les réduire en esclavage. Selon ce même mythe, Jena, la Déesse de l’Astre du Jour, eut vent de la perfidie de Fyrak, et provoqua la Poussée Verte, afin de transformer Atys en un monde luxuriant et lumineux, et de piéger le Grand Dragon dans ses entrailles, libérant ainsi les homins de son joug. Vaincu par la déesse Jena, Fyrak réussit néanmoins à marquer Atys de son empreinte, et les cendres issues de son souffle enflammé s’incrustèrent partout, des lignes de l’écorce primordiale en passant par l’air et les cellules de chaque être vivant. Des cendres draconiques qui contenaient en elles les restes de la colère de Fyrak, et qui permettaient aux homins de manipuler la Sève et donc de réaliser des exploits magiques. Seuls les agents de la Karavan, protégés par leurs armures bénies par Jena, ne furent pas contaminés.
  
 
Pour autant, malgré les pouvoirs octroyés par les cendres draconiques, que le peuple Zoraï nommait aussi particules spirituelles, la plus grande ambition du peuple fyros restait de trouver et d'exterminer le Grand Dragon, qu’ils savaient être à l’origine des grands incendies qui ravageaient le Désert, prémisses de son retour apocalyptique. Bien entendu, Tiralion ne croyait pas au Mythe du Dragon. Il savait simplement flairer les investissements lucratifs et jouer de la corde patriotique. Après tout, il était aussi devenu au fil des années un fin politicien, conseillé et formé par son épouse.
 
Pour autant, malgré les pouvoirs octroyés par les cendres draconiques, que le peuple Zoraï nommait aussi particules spirituelles, la plus grande ambition du peuple fyros restait de trouver et d'exterminer le Grand Dragon, qu’ils savaient être à l’origine des grands incendies qui ravageaient le Désert, prémisses de son retour apocalyptique. Bien entendu, Tiralion ne croyait pas au Mythe du Dragon. Il savait simplement flairer les investissements lucratifs et jouer de la corde patriotique. Après tout, il était aussi devenu au fil des années un fin politicien, conseillé et formé par son épouse.
Строка 98: Строка 98:
 
Désormais debout, Bélénor tenta de recoiffer sa chevelure acajou, ébouriffée par sa sieste imprévue, et remit en place sa belle tunique de lin beige. Son vertige était en train de passer.
 
Désormais debout, Bélénor tenta de recoiffer sa chevelure acajou, ébouriffée par sa sieste imprévue, et remit en place sa belle tunique de lin beige. Son vertige était en train de passer.
  
« Il mêlait notre dernier cours d'Histoire et mes parents jeunes. Ils se vouvoyaient comme des Matis, c’était très étrange. Ah, il y avait aussi le Kami venu me visiter dans mon lit de nourrisson et le Masque Noir ! »
+
« J’ai fait un rêve étrange, oui. Il mêlait notre dernier cours d'Histoire et mes parents jeunes. Ils se vouvoyaient comme des Matis, c’était très étrange. Ah, il y avait aussi le Kami venu me visiter dans mon lit de nourrisson et le Masque Noir ! »
  
 
Brandille sauta brusquement sur la table et leva les bras vers le ciel. Durant quelques instants, ses amples vêtements bariolés et ses tresses multicolores semblèrent flotter.
 
Brandille sauta brusquement sur la table et leva les bras vers le ciel. Durant quelques instants, ses amples vêtements bariolés et ses tresses multicolores semblèrent flotter.
Строка 144: Строка 144:
 
Brandille embrassa son ami sur la joue, lui fit un clin d’œil, et gambada gracieusement en direction des quartiers résidentiels. Bélénor fixa quelques instants ses bottes. Comme il l’avait déjà remarqué, sa muse semblait parfois flotter. Il aurait d’ailleurs juré qu’une fois en l’air, Brandille mettait plus de temps à toucher le sol que les autres Trykers ou Fyros. Mais plus que sa légèreté apparente, c’était son agitation permanente qui fascinait Bélénor. Car Brandille n’était jamais inerte, physiquement ou intellectuellement. Bélénor n’avait nul souvenir de Brandille immobile. Nul souvenir de Brandille morose. Brandille était la définition même du Mouvement. De la Vitalité. Et même lorsque son amie dormait, elle gigotait et fredonnait. Bélénor profita de l’instant et attendit de voir ses vêtements bigarrés disparaître dans la foule. Ensuite, il se dirigea du côté opposé, vers les beaux quartiers.
 
Brandille embrassa son ami sur la joue, lui fit un clin d’œil, et gambada gracieusement en direction des quartiers résidentiels. Bélénor fixa quelques instants ses bottes. Comme il l’avait déjà remarqué, sa muse semblait parfois flotter. Il aurait d’ailleurs juré qu’une fois en l’air, Brandille mettait plus de temps à toucher le sol que les autres Trykers ou Fyros. Mais plus que sa légèreté apparente, c’était son agitation permanente qui fascinait Bélénor. Car Brandille n’était jamais inerte, physiquement ou intellectuellement. Bélénor n’avait nul souvenir de Brandille immobile. Nul souvenir de Brandille morose. Brandille était la définition même du Mouvement. De la Vitalité. Et même lorsque son amie dormait, elle gigotait et fredonnait. Bélénor profita de l’instant et attendit de voir ses vêtements bigarrés disparaître dans la foule. Ensuite, il se dirigea du côté opposé, vers les beaux quartiers.
 
{{Couillard}}
 
{{Couillard}}
Plongé dans ses pensées, Bélénor avançait mécaniquement en direction du palais impérial. Après plusieurs mois de batailles contre cette satanée page blanche, il allait peut-être enfin pouvoir reprendre l’écriture de son histoire. Il se sentait heureux et fébrile. Totalement ailleurs, l’enfant ne se rendit pas compte qu’il était suivi lorsqu’il tourna au coin de l’avenue Dyros pour emprunter la petite ruelle qui lui permettait de rejoindre plus rapidement la demeure familiale. Ce n’est que lorsqu’il leva la tête qu’il comprit qu'il était tombé dans un piège. Au bout de l’allée, deux Fyros marchaient dans sa direction : une jeune fille aux cheveux d’un blond tirant sur le blanc et à la musculature marquée, et un gigantesque garçon au crâne rasé, tous deux vêtus d’une tenue faite à partir de bandes de cuirs de mauvaise qualité. Cette tenue, très populaire parmi les habitants de la cité, était fabriquée à bas prix à partir de chutes de cuir et offrait une grande durabilité. Bélénor pivota, pensant regagner rapidement l’avenue bondée, mais percuta ce faisant le torse d’un autre garçon, en tout point identique à celui qui se trouvait désormais dans son dos. S’il ne connaissait pas la fille, il reconnut sans mal les deux garçons : les jumeaux Décos, Varran et Garius, avec qui il partageait de nombreux cours à l’Académie. Il savait d’ailleurs ce qu’ils avaient à lui reprocher, et imaginait sans peine comment allait se terminer leur « discussion ». Car malheureusement, Bélénor était coutumier de ce genre de situations. Varran posa ses grosses mains poussiéreuses sur les épaulières d’ambre de la belle tunique de Bélénor.
+
Plongé dans ses pensées, Bélénor avançait mécaniquement en direction du palais impérial. Après plusieurs mois de batailles contre cette satanée page blanche, il allait peut-être enfin pouvoir reprendre l’écriture de son histoire. Il se sentait heureux et fébrile. Totalement ailleurs, l’enfant ne se rendit pas compte qu’il était suivi lorsqu’il tourna au coin de l’avenue Dyros pour emprunter la petite ruelle qui lui permettait de rejoindre plus rapidement la demeure familiale. Ce n’est que lorsqu’il leva la tête qu’il comprit qu'il était tombé dans un piège. Au bout de l’allée, deux Fyros marchaient dans sa direction : une jeune fille aux cheveux d’un blond tirant sur le blanc et à la musculature marquée, et un gigantesque garçon au crâne rasé, tous deux vêtus d’une tenue faite à partir de bandes de cuir de mauvaise qualité. Cette tenue, très populaire parmi les habitants de la cité, était fabriquée à bas prix à partir de chutes de cuir et offrait une grande durabilité. Bélénor pivota, pensant regagner rapidement l’avenue bondée, mais percuta ce faisant le torse d’un autre garçon, en tout point identique à celui qui se trouvait désormais dans son dos. S’il ne connaissait pas la fille, il reconnut sans mal les deux garçons : les jumeaux Décos, Varran et Garius, avec qui il partageait de nombreux cours à l’Académie. Il savait d’ailleurs ce qu’ils avaient à lui reprocher, et imaginait sans peine comment allait se terminer leur « discussion ». Car malheureusement, Bélénor était coutumier de ce genre de situations. Varran posa ses grosses mains poussiéreuses sur les épaulières d’ambre de la belle tunique de Bélénor.
  
 
« Alors Bélénaze, tu croyais que t’allais t’en tirer comme ça ? »
 
« Alors Bélénaze, tu croyais que t’allais t’en tirer comme ça ? »
Строка 202: Строка 202:
 
Instantanément, Bélénor pensa à sa seule amie. Il se demanda s’il avait déjà vexé Brandille, avant de se demander s’il était possible de vexer Brandille… L’inconnu posa ses yeux sur la feuille qu’il tenait en main.
 
Instantanément, Bélénor pensa à sa seule amie. Il se demanda s’il avait déjà vexé Brandille, avant de se demander s’il était possible de vexer Brandille… L’inconnu posa ses yeux sur la feuille qu’il tenait en main.
  
« Enfin, bref. Ce début donne envie. C’est toi qui a inventé ce personnage ? Le héros Zoraï au masque noir ? »
+
« Enfin, bref. Ce début donne envie. C’est toi qui as inventé ce personnage ? Le héros Zoraï au masque noir ? »
  
 
Bélénor acquiesça timidement. L’adolescent dégageait une assurance rare à son âge.
 
Bélénor acquiesça timidement. L’adolescent dégageait une assurance rare à son âge.
Строка 214: Строка 214:
 
À ces mots, l’inconnu lui tendit la feuille. Bélénor récupéra son bien, toujours silencieux, et osa cette fois-ci le regarder. L’adolescent lui fit un clin d'œil puis se dirigea tranquillement vers la grande avenue. Bélénor le suivait des yeux, comme hypnotisé, lorsqu'à mi-chemin, il s’arrêta net et se retourna. Sur son visage, l’air malicieux avait laissé place à une puissante détermination.
 
À ces mots, l’inconnu lui tendit la feuille. Bélénor récupéra son bien, toujours silencieux, et osa cette fois-ci le regarder. L’adolescent lui fit un clin d'œil puis se dirigea tranquillement vers la grande avenue. Bélénor le suivait des yeux, comme hypnotisé, lorsqu'à mi-chemin, il s’arrêta net et se retourna. Sur son visage, l’air malicieux avait laissé place à une puissante détermination.
  
« Quand je serais grand, j’ai pour projet de réunir toutes les tribus à l’ouest du Désert, où je suis né. Là-bas, la vie est bien plus difficile qu’ici. Ni armée régulière, ni aqueduc… J'aimerais pouvoir y fonder une grande cité, égale à Fyre. Bien sûr, faire la guerre aux tribus insoumises pour forcer leur coopération pourrait suffire. Mais là ne sont pas mes valeurs. Je me promets d’y arriver à ma manière : prouver ma bravoure, accomplir des exploits, gagner leur confiance. Mais pour ce faire, quelqu’un devra raconter mon histoire. Quelqu’un devra faire de moi le héros dont ils ont besoin. J’aime m’entourer de talents, Bélénor Nébius. Et un jour, j’aurai besoin de quelqu’un comme toi. »
+
« Quand je serai grand, j’ai pour projet de réunir toutes les tribus à l’ouest du Désert, où je suis né. Là-bas, la vie est bien plus difficile qu’ici. Ni armée régulière, ni aqueduc… J'aimerais pouvoir y fonder une grande cité, égale à Fyre. Bien sûr, faire la guerre aux tribus insoumises pour forcer leur coopération pourrait suffire. Mais là ne sont pas mes valeurs. Je me promets d’y arriver à ma manière : prouver ma bravoure, accomplir des exploits, gagner leur confiance. Mais pour ce faire, quelqu’un devra raconter mon histoire. Quelqu’un devra faire de moi le héros dont ils ont besoin. J’aime m’entourer de talents, Bélénor Nébius. Et un jour, j’aurai besoin de quelqu’un comme toi. »
  
 
Bélénor rangea sa feuille en tremblotant. Son cœur battait la chamade. Pourquoi était-il autant perturbé par ce Fyros ? Lui qui, d’ordinaire, ne perdait jamais la face ?
 
Bélénor rangea sa feuille en tremblotant. Son cœur battait la chamade. Pourquoi était-il autant perturbé par ce Fyros ? Lui qui, d’ordinaire, ne perdait jamais la face ?
Строка 226: Строка 226:
 
Un sourire malicieux se dessina à nouveau sur le visage de l’inconnu.
 
Un sourire malicieux se dessina à nouveau sur le visage de l’inconnu.
  
« Je m’appelle Melkiar. Retiens bien ce nom, Bélénor Nébius, et aiguise bien ta plume. Car d’ici quelques années, toi et moi aurons des choses à raconter. J’en ai la certitude. »
+
« Je suis Melkiar, de la tribu des Larmes du Dragon. Retiens bien ce nom, Bélénor Nébius, et aiguise bien ta plume. Car d’ici quelques années, toi et moi aurons des choses à raconter. J’en ai la certitude. »
 
}}
 
}}
 
}}
 
}}

Версия 15:11, 10 мая 2022

Шаблон:Внутреннее тестирование Вики