Внутреннее тестирование Вики/XII — различия между версиями

Материал из ЭнциклопАтис

Перейти к: навигация, поиск
м
м
Строка 3: Строка 3:
 
<noinclude>{{Trad
 
<noinclude>{{Trad
 
|DE=<!--Kapitel XII - Familie-->
 
|DE=<!--Kapitel XII - Familie-->
|EN=Chapter XII - Family|ENs=2
+
|EN=Chapter XII - Family|ENs=4
 
|ES=<!--Capítulo XII - Familia-->
 
|ES=<!--Capítulo XII - Familia-->
 
|FR=Chapitre XII - Famille|FRs=0
 
|FR=Chapitre XII - Famille|FRs=0
Строка 210: Строка 210:
 
— Non Brandille. C’est bon. Laisse-là, s’il te plaît, l’interrompit Bélénor en lui attrapant la main. »
 
— Non Brandille. C’est bon. Laisse-là, s’il te plaît, l’interrompit Bélénor en lui attrapant la main. »
  
L’équilibriste, qui s’apprêtait à renchérir, jeta un coup d'œil à son ami. Il était livide. Si Bélénor comprenait la colère de Brandille, lui seul avait pu apercevoir le regard de la Zoraï derrière les interstices de son masque. Alors qu’il faisait mention du Masque Noir, ses yeux s’étaient remplis de peur. Et s’il ne comprenait pas le pourquoi d’une telle réaction, sa plus grande interrogation n’était pas là. Car à cet instant précis, la main serrée autour du poignet de Brandille, Bélénor désirait une seule et unique chose : ne pas se confronter davantage à son interlocutrice. Il était pris d’un désir inhabituel et dérangeant. Celui de ne pas vouloir en savoir plus. Celui d’oublier, à tout jamais, cet étrange et angoissant moment, et tout son potentiel de signification. Par chance, ses camarades lui donnèrent l’occasion de passer à autre chose : Xynala venait de se lever brusquement, renversant au passage les pintes que Bénélor et Brandille avaient oubliées, et s’était précipitée vers la sortie tête baissée. Autour de la table, seuls Varran et Garius semblaient se préoccuper du départ brutal de leur amie. Melkiar et Tisse, quant à eux, étaient trop occupés à s’embrasser. Sans attendre, Bélénor s’élança en direction de la porte. Il était suivi de près par Brandille et par l’ombre de ses doutes.
+
L’équilibriste, qui s’apprêtait à renchérir, jeta un coup d'œil à son ami. Il était livide. Si Bélénor comprenait la colère de Brandille, lui seul avait pu apercevoir le regard de la Zoraï derrière les interstices de son masque. Alors qu’il faisait mention du Masque Noir, ses yeux s’étaient remplis de peur. Et s’il ne comprenait pas le pourquoi d’une telle réaction, sa plus grande interrogation n’était pas là. Car à cet instant précis, la main serrée autour du poignet de Brandille, Bélénor désirait une seule et unique chose : ne pas se confronter davantage à son interlocutrice. Il était pris d’un désir inhabituel et dérangeant. Celui de ne pas vouloir en savoir plus. Celui d’oublier, à tout jamais, cet étrange et angoissant moment, et tout son potentiel de signification. Par chance, ses camarades lui donnèrent l’occasion de passer à autre chose : Xynala venait de se lever brusquement, renversant au passage les pintes que Bélénor et Brandille avaient oubliées, et s’était précipitée vers la sortie tête baissée. Autour de la table, seuls Varran et Garius semblaient se préoccuper du départ brutal de leur amie. Melkiar et Tisse, quant à eux, étaient trop occupés à s’embrasser. Sans attendre, Bélénor s’élança en direction de la porte. Il était suivi de près par Brandille et par l’ombre de ses doutes.
 
{{Couillard}}
 
{{Couillard}}
 
Malgré la densité de la foule, Bélénor réussit à ne pas perdre de vue Xynala. Pour autant, il du attendre qu’ils s’éloignent des lieux de vie pour parvenir à la rattraper. Lorsqu’il arriva finalement à son niveau, à l’intersection d’une petite ruelle calme et isolée, Xynala se retourna instantanément et se jeta dans ses bras. Elle était en pleurs. À l’écart, Brandille s’assit sur un banc creusé dans une paroi d’écorce et observa ses deux amis.
 
Malgré la densité de la foule, Bélénor réussit à ne pas perdre de vue Xynala. Pour autant, il du attendre qu’ils s’éloignent des lieux de vie pour parvenir à la rattraper. Lorsqu’il arriva finalement à son niveau, à l’intersection d’une petite ruelle calme et isolée, Xynala se retourna instantanément et se jeta dans ses bras. Elle était en pleurs. À l’écart, Brandille s’assit sur un banc creusé dans une paroi d’écorce et observa ses deux amis.
  
« Bé… Bélénor… comment fais-tu ? Tu… Tu sembles si serein… Alors que moi… Moi, je n’y arrive plus. Je pensais que ces quelques mois d’absence me permettraient de changer ma manière de le regarder, mais… mais non. C’est même l’inverse, je… je l’aime plus que jamais. Et puis Tisse… Je… Je déteste ressentir toute cette animosité, cette… cette jalousie. J'aimerais tellement passer à autre chose Bélénor. Et j’ai si peur de jamais réussir… Aide-moi, je t’en prie ! »
+
« Bé… Bélénor… comment fais-tu ? Tu… Tu sembles si serein… Alors que moi… Moi, je n’y arrive plus. Je pensais que ces quelques mois d’absence me permettraient de changer ma manière de le regarder, mais… mais non. C’est même l’inverse, je… je l’aime plus que jamais. Et puis Tisse… Je… Je déteste ressentir toute cette animosité, cette… cette jalousie. J'aimerais tellement passer à autre chose Bélénor. Et j’ai si peur de ne jamais y réussir… Aide-moi, je t’en prie ! »
  
 
Bélénor serra fort Xynala contre lui. Il pouvait sentir le contour de ses muscles au travers de ses vêtements. Il n’aurait jamais cru voir un jour son amie dans un tel état de détresse. Elle qui était d’ordinaire si forte. Si déterminée. Si combative. Une bouffée d’émotion le submergea et il sentit les larmes monter. Non. Il ne devait pas laisser ses émotions prendre le dessus. Pas maintenant. Ce n’est pas de ça dont Xynala avait besoin.
 
Bélénor serra fort Xynala contre lui. Il pouvait sentir le contour de ses muscles au travers de ses vêtements. Il n’aurait jamais cru voir un jour son amie dans un tel état de détresse. Elle qui était d’ordinaire si forte. Si déterminée. Si combative. Une bouffée d’émotion le submergea et il sentit les larmes monter. Non. Il ne devait pas laisser ses émotions prendre le dessus. Pas maintenant. Ce n’est pas de ça dont Xynala avait besoin.
  
« Je comprends totalement ce que tu ressens Xynala, crois-moi. Et si je te semble si serein vis à vis de Melkiar et Tisse, c’est simplement qu’à l’inverse de toi, j’ai toujours su que je n’avais aucune chance. Melkiar aime les femmes. J’aime les hommes. Aussi cruelle soit cette réalité, elle a eu le mérite de m’empêcher d’espérer.
+
« Je comprends totalement ce que tu ressens Xynala, crois-moi. Et si je te semble si serein vis-à-vis de Melkiar et Tisse, c’est simplement qu’à l’inverse de toi, j’ai toujours su que je n’avais aucune chance. Melkiar aime les femmes. J’aime les hommes. Aussi cruelle soit cette réalité, elle a eu le mérite de m’empêcher d’espérer.
  
 
— Je suis désolé pour toi Bélénor… Je n’ai pas été assez présente lorsque tu allais mal.
 
— Je suis désolé pour toi Bélénor… Je n’ai pas été assez présente lorsque tu allais mal.

Версия 20:16, 27 февраля 2022

Шаблон:Внутреннее тестирование Вики