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« Il reste pourtant un problème de taille, Garius. »
 
« Il reste pourtant un problème de taille, Garius. »
  
Bras croisés, le colosse se retourna. et, l'air renfrogné, fixa son ami.
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Bras croisés, le colosse se retourna. Et, l'air renfrogné, fixa son ami.
  
 
« Vas-y Bélénor, accouche.
 
« Vas-y Bélénor, accouche.
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« C’est… C’est incroyable Bélénor, viens voir ! » répondit le colosse, la voix étouffée par l’épaisseur de l’écorce.
 
« C’est… C’est incroyable Bélénor, viens voir ! » répondit le colosse, la voix étouffée par l’épaisseur de l’écorce.
  
Le cœur du Fyros s’emballa alors qu’il se hâtait en direction de son ami. Qu’avait-il découvert ? Lorsqu’il arriva à son niveau, Garius se décala sur la droite et fit signe à son camarade de passer sa tête dans la faille. Alors, le Fyros se mit sur la pointe des pieds. Et comme Garius, il fut frappé de stupeur par le paysage qui se dessinait devant lui. La caverne dans laquelle se trouvaient les deux Fyros, pourtant large de plusieurs centaines de mètres, n'avait aucune commune mesure avec celle qu’ils observaient désormais depuis leur fenêtre. Elle n’était qu’un grain de poussière collé au plafond d’une caverne aux dimensions continentales. Car c’était un véritable monde qui s’offrait aux yeux des deux Fyros. Un monde enfoui et secret, composé de forêts, de mers et de montagnes, s’étendant sur des kilomètres, au-delà de l’horizon caverneux. À première vue, le ciel de ce monde obscur devait se situer à plusieurs centaines de mètres du sol. Un ciel recouvert d’amoebai, ces étranges plantes translucides en forme d’étoiles, dont les extrémités étaient parfois recouvertes de poils urticants bioluminescents. Des plantes bien moins lumineuses que de vraies étoiles, ce qui ne rendait pas aisé l’observation du continent enfoui. De ce fait, Bélénor ne sut pas si ce qu'il aperçut alors était une ville en ruines nichée entre deux racines montagneuses ou une simple illusion fantasmée par son imagination…
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Le cœur du Fyros s’emballa alors qu’il se hâtait en direction de son ami. Qu’avait-il découvert ? Lorsqu’il arriva à son niveau, Garius se décala sur la droite et fit signe à son camarade de passer sa tête dans la faille. Alors, le Fyros se mit sur la pointe des pieds. Et comme Garius, il fut frappé de stupeur par le paysage qui se dessinait devant lui. La caverne dans laquelle se trouvaient les deux Fyros, pourtant large de plusieurs centaines de mètres, n'avait aucune commune mesure avec celle qu’ils observaient désormais depuis leur fenêtre. Elle n’était qu’un grain de poussière collé au plafond d’une caverne aux dimensions continentales. Car c’était un véritable monde qui s’offrait aux yeux des deux Fyros. Un monde enfoui et secret, composé de forêts, de mers et de montagnes, s’étendant sur des kilomètres, au-delà de l’horizon caverneux. À première vue, le ciel de ce monde obscur devait se situer à plusieurs centaines de mètres du sol. Un ciel recouvert d’amoebai, ces étranges plantes translucides en forme d’étoiles, dont les extrémités étaient parfois recouvertes de poils urticants bioluminescents. Des plantes bien moins lumineuses que de vraies étoiles, ce qui ne rendait pas aisé l’observation du continent enfoui. De ce fait, Bélénor ne sut pas si ce qu'il aperçut alors était une ville en ruines nichée entre deux racines montagneuses, ou une simple illusion fantasmée par son imagination…
 
[[file:Dzikus.jpg|right|400px|alt=Amoebai dans les Primes Racines|Amoebai dans les Primes Racines]]
 
[[file:Dzikus.jpg|right|400px|alt=Amoebai dans les Primes Racines|Amoebai dans les Primes Racines]]
 
« C’est donc ça les vraies Primes Racines, Bélénor ? C’est fou ! T’imagines tout ce qu’il y a à découvrir dans les profondeurs d’Atys ? Ça me dépasse… Tu sais, Bélénor… »
 
« C’est donc ça les vraies Primes Racines, Bélénor ? C’est fou ! T’imagines tout ce qu’il y a à découvrir dans les profondeurs d’Atys ? Ça me dépasse… Tu sais, Bélénor… »
Строка 127: Строка 127:
 
Malheureusement, la massue qui vint lui percuter le crâne ne lui laissa pas l’occasion de se présenter plus longuement. D’autant qu’elle frappa à l’endroit exact où sa tête avait heurté la paroi d’écorce, quelques heures plus tôt. Et avant même qu’il ne réussisse à infuser de la Sève au niveau de sa lésion, il s’effondra sur le corps de son ami.
 
Malheureusement, la massue qui vint lui percuter le crâne ne lui laissa pas l’occasion de se présenter plus longuement. D’autant qu’elle frappa à l’endroit exact où sa tête avait heurté la paroi d’écorce, quelques heures plus tôt. Et avant même qu’il ne réussisse à infuser de la Sève au niveau de sa lésion, il s’effondra sur le corps de son ami.
 
{{Couillard}}
 
{{Couillard}}
C’est entravé et bâillonné que Bélénor reprit connaissance. Face à lui, yeux grands ouverts et bouche muselée, Garius grogna. Il tentait probablement de lui dire quelque chose. Balayant rapidement l’espace du regard, le Fyros analysa la situation : tous deux étaient ligotés à une chaise et attablés devant une grosse souche d’arbre qui semblait avoir été placée là pour l’occasion. Car l’endroit dans lequel ils se trouvaient était étrangement vide. Il s’agissait un espèce de conduit circulaire d’une vingtaine de mètres de diamètre, dont les extrémités se perdaient dans l’obscurité. Rien à voir, donc, avec les cavernes regorgeant de vie qu’ils avaient parcouru plus tôt dans la nuit. Inspectant plus attentivement les parois, Bélénor eut un déclic : cet étrange conduit était une veine de sève asséchée. Une veine de sève qu’on avait vidée, nettoyée et transformée en un couloir de déplacement. Un couloir qui appartenait sans nul doute au réseau de galeries artificielles dont Melkiar leur avait parlé. Cela signifiait-il que les Sauvages hantaient toujours les sous-sols de la vallée de Fort Kronk, et ce malgré la victoire des Larmes du Dragon ? Probablement. Mais cela indiquait aussi qu’ils étaient proches de la surface, et donc de leurs alliés. Durant quelques minutes, Bélénor tenta de desserrer ses liens, en vain. Et puis, des bruits de bottes résonnèrent dans le conduit impénétrable. Des homins approchaient. Inquiet, le Fyros chercha du réconfort dans les yeux de Garius, qui lui fit clin d'œil. Au même moment, une grosse hache émergea de l’obscurité et se ficha dans la souche d’arbre. La hache de Garius.
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C’est entravé et bâillonné que Bélénor reprit connaissance. Face à lui, yeux grands ouverts et bouche muselée, Garius grogna. Il tentait probablement de lui dire quelque chose. Balayant rapidement l’espace du regard, le Fyros analysa la situation : tous deux étaient ligotés à une chaise et attablés devant une grosse souche d’arbre qui semblait avoir été placée là pour l’occasion. Car l’endroit dans lequel ils se trouvaient était étrangement vide. Il s’agissait d'une espèce de conduit circulaire d’une vingtaine de mètres de diamètre, dont les extrémités se perdaient dans l’obscurité. Rien à voir, donc, avec les cavernes regorgeant de vie qu’ils avaient parcouru plus tôt dans la nuit. Inspectant plus attentivement les parois, Bélénor eut un déclic : cet étrange conduit était une veine de sève asséchée. Une veine de sève qu’on avait vidée, nettoyée et transformée en un couloir de déplacement. Un couloir qui appartenait sans nul doute au réseau de galeries artificielles dont Melkiar leur avait parlé. Cela signifiait-il que les Sauvages hantaient toujours les sous-sols de la vallée de Fort Kronk, et ce malgré la victoire des Larmes du Dragon ? Probablement. Mais cela indiquait aussi qu’ils étaient proches de la surface, et donc de leurs alliés. Durant quelques minutes, Bélénor tenta de desserrer ses liens, en vain. Et puis, des bruits de bottes résonnèrent dans le conduit impénétrable. Des homins approchaient. Inquiet, le Fyros chercha du réconfort dans les yeux de Garius, qui lui fit clin d'œil. Au même moment, une grosse hache émergea de l’obscurité et se ficha dans la souche d’arbre. La hache de Garius.
  
 
« Jolie hache. T’as tué combien des nôtres avec cette arme ? »
 
« Jolie hache. T’as tué combien des nôtres avec cette arme ? »
Строка 212: Строка 212:
 
« M… merci ! Vous… venez de prendre la meilleure décision de votre vie ! Vous ne le regretterez pas !
 
« M… merci ! Vous… venez de prendre la meilleure décision de votre vie ! Vous ne le regretterez pas !
  
— Je l’espère. De toute façon, si tu as tenté de berner, tu finiras comme ton ami.
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— Je l’espère. De toute façon, si tu as tenté de nous berner, tu finiras comme ton ami.
  
 
— Co… Comment ça ? »
 
— Co… Comment ça ? »
Строка 256: Строка 256:
 
« Les… Les Sauvages ont toujours vénéré les Kamis… Alors… Alors pourquoi ? »
 
« Les… Les Sauvages ont toujours vénéré les Kamis… Alors… Alors pourquoi ? »
  
Bélénor baissa la tête. Un Fyros aux cheveux couleur bois et au visage bardé de cicatrices était étendu dans un charnier d’homins. Il lui manquait ses jambes. C’était donc ça, le liquide qui lui maculait le visage : du sang.
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Bélénor baissa la tête. Un Fyros aux cheveux couleur bois et au visage bardé de cicatrices, celui-là même qui venait de prononcer ces mots, était étendu dans un charnier d’homins. Il lui manquait ses jambes. C’était donc ça, le liquide qui lui maculait le visage : du sang.
  
 
« Tu… Tu cachais bien ton jeu… Bélénor Nebius… »
 
« Tu… Tu cachais bien ton jeu… Bélénor Nebius… »

Версия 21:07, 15 марта 2022

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