Внутреннее тестирование Вики/E-XIII — различия между версиями

Материал из ЭнциклопАтис

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<center><span style="color:purple;font-weight:bold"><big><big>'''Jena Year 2475'''</big></big></span></center>
 
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▼ TO TRANSLATE ▼
 
 
{{Quotation|''Belenor Nebius, narrator''|:''"Thorns!"
 
{{Quotation|''Belenor Nebius, narrator''|:''"Thorns!"
  
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:''"Soldiers, Fort Kronk is only a few hours away! Once we have passed this dune, after the storm has dissipated, we will finally be able to see it in the distance! Also, it will mean that we arrive at the end of the Desert of Fire, and thus that the hardest will have been done! So do not despair, comrades! For if the Desert wills it, at dawn, it is sheltered that we will sleep! And when we awake, we will be able to feast in honor of Eurixus and all our departed!"
 
:''"Soldiers, Fort Kronk is only a few hours away! Once we have passed this dune, after the storm has dissipated, we will finally be able to see it in the distance! Also, it will mean that we arrive at the end of the Desert of Fire, and thus that the hardest will have been done! So do not despair, comrades! For if the Desert wills it, at dawn, it is sheltered that we will sleep! And when we awake, we will be able to feast in honor of Eurixus and all our departed!"
  
In response to these words, the soldiers shouted with hope. Belenor, his body swaying in the wind, glanced at his comrades. Their squad, like the five others that made up Captain Apokillo's squadron, had originally consisted of twenty-five soldiers. Now it numbered only nineteen… The Fyros regretted having left the city of Coriolis, where the different squads had been formed. Especially since he had enjoyed the trip from Fyre with the squadron, as well as the long stop they had made in the famous mining city, source of so much glory and misfortune. Coriolis was not really a city, but rather an agglomeration of mines and excavation sites crammed into a gigantic valley in the Dragon's Ridge. A cluster of slums, too, in which the impetuous Fyros miners were crammed. The few comfortable dwells in the city were occupied by imperial officials, important figures and guild leaders. Such was the case of Tiralion, Belenor's father, who had finally decided to settle there after the enthronement of the sharükos Krospas, despite his wife's refusal to follow him. For Eutis, this would have meant having to give back her senatorial dress, something she had never wanted to consider. Officially, this decision manifested her desire to be physically closer to his Pickaxe Heads, and thus to her business. But in truth, Belenor and her mother knew that Tiralion, fearing reprisals from the new imperial power, had simply fled the capital. ▼ TO TRANSLATE ▼À l’occasion de l’expédition de son fils, et de leur halte à Coriolis, Eutis avait décidé d’accompagner les caravanes marchandes. Bélénor se serait bien passé de la présence de sa mère, ainsi que de ce repas d’accueil mondain, durant lequel son père l’avait présenté à quelques notables fortunés à la recherche d’un bon parti. Ce n’était pourtant pas faute de lui avoir maintes fois répété qu’il ne souhaitait ni reprendre son affaire, ni celle d’un autre, aussi mignons et sympathiques seraient les homins qu’on lui présenterait. Fort heureusement, sa nourrice Penala avait accompagné sa mère jusqu’à Coriolis, et avait été présente à ses côtés tout du long du séjour. Sa compagnie avait grandement adouci les réunions familiales. Malgré tout, le Fyros essaya quand même de fuir au maximum la résidence de son père, préférant se perdre dans les dédales bioluminescents des chantiers caverneux. Comme tout Fyros, Bélénor était fasciné par les entrailles d’Atys et les mystérieuses reliques et ruines antiques qu’elles abritaient. Pour autant, il savait aussi à quel point la fièvre de la découverte pouvait faire prendre des risques inconsidérés à son peuple. Cinquante ans exactement auparavant, encouragés par la récolte d’étranges matériaux, des mineurs fyros avaient percé une veine d’acide, et par cette imprudence, causé la mort de plusieurs dizaines de milliers de personnes. Malheureusement, pour beaucoup de citoyens de l’Empire, cette catastrophe n’était pas directement d’origine homine. Pour eux, Fyrak le Grand Dragon, l’ennemi mythologique du peuple fyros, était le premier responsable. Ainsi, cinquante années plus tard, la plaine de Coriolis était-elle devenue le miroir déformant des croyances fyrosses : jamais la région n’avait été aussi riche en activité minière. Jamais les fouilles visant à trouver la tanière de Fyrak n’avaient été aussi nombreuses. Comme une minorité de Fyros, Bélénor fustigeait la folie des siens, et craignait qu’un second événement apocalyptique ne se produise d’ici peu : un éboulement, une coulée d’acide, un séisme, ou pire encore… Après tout, si les entrailles d’Atys recelaient maints trésors, elles dissimulaient sans nul doute aussi nombre de cauchemars. Des cauchemars bien réels. Des cauchemars potentiellement bien plus terribles que la plus redoutée créature de la mythologie fyrosse…
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In response to these words, the soldiers shouted with hope. Belenor, his body swaying in the wind, glanced at his comrades. Their squad, like the five others that made up Captain Apokillo's squadron, had originally consisted of twenty-five soldiers. Now it numbered only nineteen… The Fyros regretted having left the city of Coriolis, where the different squads had been formed. Especially since he had enjoyed the trip from Fyre with the squadron, as well as the long stop they had made in the famous mining city, source of so much glory and misfortune. Coriolis was not really a city, but rather an agglomeration of mines and excavation sites crammed into a gigantic valley in the Dragon's Ridge. A cluster of slums, too, in which the impetuous Fyros miners were crammed. The few comfortable dwells in the city were occupied by imperial officials, important figures and guild leaders. Such was the case of Tiralion, Belenor's father, who had finally decided to settle there after the enthronement of the sharükos Krospas, despite his wife's refusal to follow him. For Eutis, this would have meant having to give back her senatorial dress, something she had never wanted to consider. Officially, this decision manifested her desire to be physically closer to his Pickaxe Heads, and thus to her business. But in truth, Belenor and her mother knew that Tiralion, fearing reprisals from the new imperial power, had simply fled the capital. ▼ TO TRANSLATE ▼À l’occasion de l’expédition de son fils, et de leur halte à Coriolis, Eutis avait décidé d’accompagner les caravanes marchandes. Bélénor se serait bien passé de la présence de sa mère, ainsi que de ce repas d’accueil mondain, durant lequel son père l’avait présenté à quelques notables fortunés à la recherche d’un bon parti. Ce n’était pourtant pas faute de lui avoir maintes fois répété qu’il ne souhaitait ni reprendre son affaire, ni celle d’un autre, aussi mignons et sympathiques seraient les homins qu’on lui présenterait. Fort heureusement, sa nourrice Penala avait accompagné sa mère jusqu’à Coriolis, et avait été présente à ses côtés tout du long du séjour. Sa compagnie avait grandement adouci les réunions familiales. Malgré tout, le Fyros essaya quand même de fuir au maximum la résidence de son père, préférant se perdre dans les dédales bioluminescents des chantiers caverneux, et notamment dans les tristement célèbres Mines d’Ambre, passées sous le contrôle de l’entreprise familiale il y avait quelques semaines à peine. Comme tout Fyros, Bélénor était fasciné par les entrailles d’Atys et les mystérieuses reliques et ruines antiques qu’elles abritaient. Pour autant, il savait aussi à quel point la fièvre de la découverte pouvait faire prendre des risques inconsidérés à son peuple. Quarante ans exactement auparavant, encouragés par la récolte d’étranges matériaux, des mineurs fyros avaient percé une veine d’acide au fond des Mines d’Ambre, et par cette imprudence, causé la mort de plusieurs dizaines de milliers de personnes. Malheureusement, pour beaucoup de citoyens de l’Empire, cette catastrophe n’était pas directement d’origine homine. Pour eux, Fyrak le Grand Dragon, l’ennemi mythologique du peuple fyros, était le premier responsable. Ainsi, quarante années plus tard, la plaine de Coriolis était-elle devenue le miroir déformant des croyances fyrosses : jamais la région n’avait été aussi riche en activité minière. Jamais les fouilles visant à trouver la tanière de Fyrak n’avaient été aussi nombreuses. Comme une minorité de Fyros, Bélénor fustigeait la folie des siens, et craignait qu’un second événement apocalyptique ne se produise d’ici peu : un éboulement, une coulée d’acide, un séisme, ou pire encore… Après tout, si les entrailles d’Atys recelaient maints trésors, elles dissimulaient sans nul doute aussi nombre de cauchemars. Des cauchemars bien réels. Des cauchemars potentiellement bien plus terribles que la plus redoutée créature de la mythologie fyrosse…
  
 
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