Внутреннее тестирование Вики/XIV — различия между версиями

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Pour toute réponse, le musculeux Fyros montra sa hache à Bélénor. Il ne résista cependant pas à l’ajout d’un commentaire.
 
Pour toute réponse, le musculeux Fyros montra sa hache à Bélénor. Il ne résista cependant pas à l’ajout d’un commentaire.
  
« Pioche ou hache, même combat, Bélénor ! Je suis fils de mineur, aucun obstacle ne me fait peur. Et surtout pas quand il s’agit d’explorer les profondeurs d’Atys. On est pas Fyros pour rien, hein ?! »
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« Pioche ou hache, même combat, Bélénor ! Je suis fils de mineur, aucun obstacle ne me fait peur. Et surtout pas quand il s’agit d’explorer les profondeurs de l'Écorce. On est pas Fyros pour rien, hein ?! »
  
 
Et sans plus de formalité, le colosse assena un violent coup de hache au niveau de la craquelure. Un bloc d’écorce et un morceau de racine se séparèrent aussitôt de la paroi, élargissant un peu la faille. Tout sourire, Bélénor s’assit. Garius n’imaginait pas à quel point sa présence était réconfortante.
 
Et sans plus de formalité, le colosse assena un violent coup de hache au niveau de la craquelure. Un bloc d’écorce et un morceau de racine se séparèrent aussitôt de la paroi, élargissant un peu la faille. Tout sourire, Bélénor s’assit. Garius n’imaginait pas à quel point sa présence était réconfortante.
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— Je ne vois que toi, Garius ! répondit sèchement Bélénor, excédé. Alors avance !
 
— Je ne vois que toi, Garius ! répondit sèchement Bélénor, excédé. Alors avance !
  
— Wouah, c’est trop beau Bélénor ! Rrrah, je suis coincé…»
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— Wouah, c’est trop beau Bélénor ! Rrrah, je suis coincé… »
 
[[file:Rotoa-L.jpg|right|400px|alt=Rotoai dans les Primes Racines|Rotoai dans les Primes Racines]]
 
[[file:Rotoa-L.jpg|right|400px|alt=Rotoai dans les Primes Racines|Rotoai dans les Primes Racines]]
 
Garius se débattit, donna involontairement un coup de pied dans le nez de son ami, hurla un bon coup, et finit par s’extirper de la faille, moyennant l’arrachage de quelques fines racines. Trop vite, sûrement, puisque Bélénor le vit perdre l’équilibre et dévaler une courte pente. Si le Fyros accueillit sans surprise le juron que poussa alors son ami, son cœur s’emballa lorsque le bruit sourd d’un grand remous lui parvint aux oreilles. De l’eau ? Hâtivement, et avec bien plus d’aisance que Garius, Bélénor s’échappa de la faille. La beauté du panorama qui s’offrait à son regard le pétrifia de stupeur. Il venait de pénétrer dans une immense caverne dont les parois d’écorce et le plafond, situé à une cinquantaine de mètres du sol, étaient constellées de blocs d’ambre. Tantôt diaphanes, tantôt réfléchissant la lumière produite par les nombreuses lucioles et plantes bioluminescentes qui peuplaient les profondeurs, les cloisons iridescentes de ce décor merveilleux rappela à Bénélor certains sites de fouilles qu’il avait pu visiter lors de son passage à Coriolis. En revanche, jamais il n’avait vu de végétaux aussi beaux que la gigantesque rotoa qui trônait au centre du lac dans lequel Garius était tombé. Cette plante endémique des Primes Racines, tant célébrée pour sa beauté, devait mesurer dans les quinze mètres. Un spécimen impressionnant, qui aurait ravi les botanistes matis, dont chacun connaissait l’attrait pour les rotoai. En effet, la rotoa était une plante née de la fusion de racines de différents végétaux, dont l’un d’entre eux s’était spécialisé dans la reproduction de l’espèce chimérique, via la conception de fleurs aux teintes roses, mauves et blanches. Des fleurs qui, vu d’ici, devaient mesurer dans les six mètres de circonférence. Un plante magnifique donc, mais aussi un objet d’étude précieux pour les scientifiques d’Atys, pour qui la rotoa représentait l’incarnation de l’être symbiotique.
 
Garius se débattit, donna involontairement un coup de pied dans le nez de son ami, hurla un bon coup, et finit par s’extirper de la faille, moyennant l’arrachage de quelques fines racines. Trop vite, sûrement, puisque Bélénor le vit perdre l’équilibre et dévaler une courte pente. Si le Fyros accueillit sans surprise le juron que poussa alors son ami, son cœur s’emballa lorsque le bruit sourd d’un grand remous lui parvint aux oreilles. De l’eau ? Hâtivement, et avec bien plus d’aisance que Garius, Bélénor s’échappa de la faille. La beauté du panorama qui s’offrait à son regard le pétrifia de stupeur. Il venait de pénétrer dans une immense caverne dont les parois d’écorce et le plafond, situé à une cinquantaine de mètres du sol, étaient constellées de blocs d’ambre. Tantôt diaphanes, tantôt réfléchissant la lumière produite par les nombreuses lucioles et plantes bioluminescentes qui peuplaient les profondeurs, les cloisons iridescentes de ce décor merveilleux rappela à Bénélor certains sites de fouilles qu’il avait pu visiter lors de son passage à Coriolis. En revanche, jamais il n’avait vu de végétaux aussi beaux que la gigantesque rotoa qui trônait au centre du lac dans lequel Garius était tombé. Cette plante endémique des Primes Racines, tant célébrée pour sa beauté, devait mesurer dans les quinze mètres. Un spécimen impressionnant, qui aurait ravi les botanistes matis, dont chacun connaissait l’attrait pour les rotoai. En effet, la rotoa était une plante née de la fusion de racines de différents végétaux, dont l’un d’entre eux s’était spécialisé dans la reproduction de l’espèce chimérique, via la conception de fleurs aux teintes roses, mauves et blanches. Des fleurs qui, vu d’ici, devaient mesurer dans les six mètres de circonférence. Un plante magnifique donc, mais aussi un objet d’étude précieux pour les scientifiques d’Atys, pour qui la rotoa représentait l’incarnation de l’être symbiotique.
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Le cœur du Fyros s’emballa alors qu’il se hâtait en direction de son ami. Qu’avait-il découvert ? Lorsqu’il arriva à son niveau, Garius se décala sur la droite et fit signe à son camarade de passer sa tête dans la faille. Alors, le Fyros se mit sur la pointe des pieds. Et comme Garius, il fut frappé de stupeur par le paysage qui se dessinait devant lui. La caverne dans laquelle se trouvaient les deux Fyros, pourtant large de plusieurs centaines de mètres, n'avait aucune commune mesure avec celle qu’ils observaient désormais depuis leur fenêtre. Elle n’était qu’un grain de poussière collé au plafond d’une caverne aux dimensions continentales. Car c’était un véritable monde qui s’offrait aux yeux des deux Fyros. Un monde enfoui et secret, composé de forêts, de mers et de montagnes, s’étendant sur des kilomètres, au-delà de l’horizon caverneux. À première vue, le ciel de ce monde obscur devait se situer à plusieurs centaines de mètres du sol. Un ciel recouvert d’amoebai, ces étranges plantes translucides en forme d’étoiles, dont les extrémités étaient parfois recouvertes de poils urticants bioluminescents. Des plantes bien moins lumineuses que de vraies étoiles, ce qui ne rendait pas aisé l’observation du continent enfoui. De ce fait, Bélénor ne sut pas si ce qu'il aperçut alors était une ville en ruines nichée entre deux racines montagneuses, ou une simple illusion fantasmée par son imagination…
 
Le cœur du Fyros s’emballa alors qu’il se hâtait en direction de son ami. Qu’avait-il découvert ? Lorsqu’il arriva à son niveau, Garius se décala sur la droite et fit signe à son camarade de passer sa tête dans la faille. Alors, le Fyros se mit sur la pointe des pieds. Et comme Garius, il fut frappé de stupeur par le paysage qui se dessinait devant lui. La caverne dans laquelle se trouvaient les deux Fyros, pourtant large de plusieurs centaines de mètres, n'avait aucune commune mesure avec celle qu’ils observaient désormais depuis leur fenêtre. Elle n’était qu’un grain de poussière collé au plafond d’une caverne aux dimensions continentales. Car c’était un véritable monde qui s’offrait aux yeux des deux Fyros. Un monde enfoui et secret, composé de forêts, de mers et de montagnes, s’étendant sur des kilomètres, au-delà de l’horizon caverneux. À première vue, le ciel de ce monde obscur devait se situer à plusieurs centaines de mètres du sol. Un ciel recouvert d’amoebai, ces étranges plantes translucides en forme d’étoiles, dont les extrémités étaient parfois recouvertes de poils urticants bioluminescents. Des plantes bien moins lumineuses que de vraies étoiles, ce qui ne rendait pas aisé l’observation du continent enfoui. De ce fait, Bélénor ne sut pas si ce qu'il aperçut alors était une ville en ruines nichée entre deux racines montagneuses, ou une simple illusion fantasmée par son imagination…
 
[[file:Dzikus.jpg|right|400px|alt=Amoebai dans les Primes Racines|Amoebai dans les Primes Racines]]
 
[[file:Dzikus.jpg|right|400px|alt=Amoebai dans les Primes Racines|Amoebai dans les Primes Racines]]
« C’est donc ça les vraies Primes Racines, Bélénor ? C’est fou ! T’imagines tout ce qu’il y a à découvrir dans les profondeurs d’Atys ? Ça me dépasse… Tu sais, Bélénor… »
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« C’est donc ça les vraies Primes Racines, Bélénor ? C’est fou ! T’imagines tout ce qu’il y a à découvrir dans les profondeurs de l’Écorce ? Ça me dépasse… Tu sais, Bélénor… »
  
 
Garius bafouilla quelque chose puis se tut. Son ami, fasciné par le panorama, ne remarqua pas qu’il s’était interrompu. Quelques secondes silencieuses s’écoulèrent, puis le colosse reprit :
 
Garius bafouilla quelque chose puis se tut. Son ami, fasciné par le panorama, ne remarqua pas qu’il s’était interrompu. Quelques secondes silencieuses s’écoulèrent, puis le colosse reprit :
Строка 230: Строка 230:
 
« Mais faites en sorte qu’il reste conscient ! »
 
« Mais faites en sorte qu’il reste conscient ! »
 
:'''« Je… Je ne veux pas les perdre…'''
 
:'''« Je… Je ne veux pas les perdre…'''
:'''— Je suis toujours à tes côtés, Bélénor. N’oublie jamais.»'''
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:'''— Je suis toujours à tes côtés, Bélénor. N’oublie jamais. »'''
  
 
« Je veux qu’il comprenne comment nous souffrons…
 
« Je veux qu’il comprenne comment nous souffrons…
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« Tu… Tu cachais bien ton jeu… Bélénor Nebius… »
 
« Tu… Tu cachais bien ton jeu… Bélénor Nebius… »
  
Ils se connaissaient ? Lorsque le Kami s’immobilisa au-dessus du Fyros, celui-ci pointa la dague qu’il tenait contre sa gorge. Il semblait déterminé à en finir. Et alors qu’il s’apprêtait à se la trancher, son mouvement stoppa net. Le bras du Fyros tremblait. Comme si une force invisible l’empêchait de continuer.
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Ils se connaissaient ? Lorsque le Kami s’immobilisa au-dessus du Fyros, celui-ci pointa la dague qu’il tenait contre sa gorge. Il semblait déterminé à en finir. Et alors qu’il s’apprêtait à se la trancher, son mouvement stoppa net. Le bras du Fyros tremblait. Comme si une force invisible l’empêchait de continuer. Il balbutia :
  
 
« Vous… Vous n’êtes pas des dieux… Vous êtes… des démons ! »
 
« Vous… Vous n’êtes pas des dieux… Vous êtes… des démons ! »
Строка 288: Строка 288:
 
« Je suis désolé, Garius. J’ai paniqué. Les choses auraient pu se terminer autrement, j’en suis certain. Jamais je ne me le pardonnerai.
 
« Je suis désolé, Garius. J’ai paniqué. Les choses auraient pu se terminer autrement, j’en suis certain. Jamais je ne me le pardonnerai.
  
— Bélénor, nous… nous avons besoin de savoir ce qu’il s’est passé, bredouilla Xynala en se penchant vers lui. »
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— Bélénor, nous… nous avons besoin de savoir ce qu’il s’est passé », bredouilla Xynala en se penchant vers lui.
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Alors, Bélénor lui expliqua tout, dans les moindres détails. Xynala attendit qu’il ait terminé avant de reprendre la parole.
 
Alors, Bélénor lui expliqua tout, dans les moindres détails. Xynala attendit qu’il ait terminé avant de reprendre la parole.
  
Строка 297: Строка 298:
 
« Je ne comprends pas Xynala, souffla Bélénor, le front toujours posé sur le torse de Garius. Si le Kami était intervenu plus tôt, il aurait survécu. Alors pourquoi ? Pourquoi moi ?
 
« Je ne comprends pas Xynala, souffla Bélénor, le front toujours posé sur le torse de Garius. Si le Kami était intervenu plus tôt, il aurait survécu. Alors pourquoi ? Pourquoi moi ?
  
— Bé… Bélénor. Je crois que tu peux directement lui poser la question. » répondit Xynala avant de se prosterner face contre écorce.
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— Bé… Bélénor. Je crois que tu peux directement lui poser la question », répondit Xynala avant de se prosterner face contre écorce.
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Alors, toujours assis, le Fyros se retourna. À quelques mètres de lui, un Kami noir le fixait de ses grands yeux blancs et vides. D’une démarche pataude, la créature divine s’avança jusqu’à Bélénor, qui, se rappelant de la bouche monstrueuse qui avait dévoré le chef des Sauvages, entama un mouvement de recul. Pour autant, l’homin ne se découragea pas.
 
Alors, toujours assis, le Fyros se retourna. À quelques mètres de lui, un Kami noir le fixait de ses grands yeux blancs et vides. D’une démarche pataude, la créature divine s’avança jusqu’à Bélénor, qui, se rappelant de la bouche monstrueuse qui avait dévoré le chef des Sauvages, entama un mouvement de recul. Pour autant, l’homin ne se découragea pas.
  
Строка 320: Строка 322:
 
Alors, instantanément, la griffe du Kami reprit sa couleur noire et l’air se déchargea de l’énergie qu’elle venait d’accumuler. La créature spirituelle, qui avait reporté son regard sur Bélénor, flotta jusqu’au sol. Elle flotta jusqu’au sol, puis s’y enfonça, lentement, comme si celui-ci n’avait aucune consistance. L’homin fixa longuement ses deux grands yeux blancs. Que venait-il de se passer ? Il ne comprenait pas. Et si réponse il y avait, elle ne viendrait pas du Kami. Car inexorablement, la créature se fondait dans l’écorce… Lorsque son petit poing disparut, vraisemblablement toujours serré autour de l'étrange globe de chair, Bélénor se questionna à nouveau sur la nature de son contenu. Il se demanda aussi ce que l’absence du Kami allait laisser au moment où ses deux grands yeux blancs s'évanouirent à leur tour. Reverrait-il un jour son sauveur ? Il ne pouvait pas en être certain. Pourtant, il ne ressentit nulle peine. Car la première émotion qui le submergea fût le soulagement. Oui : ils l’avaient échappé belle.  
 
Alors, instantanément, la griffe du Kami reprit sa couleur noire et l’air se déchargea de l’énergie qu’elle venait d’accumuler. La créature spirituelle, qui avait reporté son regard sur Bélénor, flotta jusqu’au sol. Elle flotta jusqu’au sol, puis s’y enfonça, lentement, comme si celui-ci n’avait aucune consistance. L’homin fixa longuement ses deux grands yeux blancs. Que venait-il de se passer ? Il ne comprenait pas. Et si réponse il y avait, elle ne viendrait pas du Kami. Car inexorablement, la créature se fondait dans l’écorce… Lorsque son petit poing disparut, vraisemblablement toujours serré autour de l'étrange globe de chair, Bélénor se questionna à nouveau sur la nature de son contenu. Il se demanda aussi ce que l’absence du Kami allait laisser au moment où ses deux grands yeux blancs s'évanouirent à leur tour. Reverrait-il un jour son sauveur ? Il ne pouvait pas en être certain. Pourtant, il ne ressentit nulle peine. Car la première émotion qui le submergea fût le soulagement. Oui : ils l’avaient échappé belle.  
  
« Bé… Bélénor. Qu’est ce que Kami faisait là ? Il faut vraiment que tu m’expliques tout, s’il te plait. »
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« Bé… Bélénor. Qu’est ce que ce Kami faisait là ? Il faut vraiment que tu m’expliques tout, s’il te plait. »
  
 
Lorsque le Fyros se retourna, comme hébété, Melkiar le regardait d’un air interdit. Il avait tant à lui raconter… Mais à nouveau, il n’eut pas le temps de lui répondre. Car derrière son ami, l’être qui comptait le plus pour lui venait de faire son apparition.
 
Lorsque le Fyros se retourna, comme hébété, Melkiar le regardait d’un air interdit. Il avait tant à lui raconter… Mais à nouveau, il n’eut pas le temps de lui répondre. Car derrière son ami, l’être qui comptait le plus pour lui venait de faire son apparition.

Версия 15:34, 20 марта 2022

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