Внутреннее тестирование Вики/E-XIV — различия между версиями

Материал из ЭнциклопАтис

Перейти к: навигация, поиск
м
м
Строка 129: Строка 129:
  
 
Unfortunately, the club that came striking his skull did not let him the opportunity to introduce himself any further. All the more so as it struck him at the exact spot where his head had hit the bark wall a few hours earlier. And even before he could infuse Sap at the site of the injury, he collapsed onto his friend's body.
 
Unfortunately, the club that came striking his skull did not let him the opportunity to introduce himself any further. All the more so as it struck him at the exact spot where his head had hit the bark wall a few hours earlier. And even before he could infuse Sap at the site of the injury, he collapsed onto his friend's body.
{{Couillard}}▼ TO TRANSLATE ▼
+
{{Couillard}}
C’est entravé et bâillonné que Bélénor reprit connaissance. Face à lui, yeux grands ouverts et bouche muselée, Garius grogna. Il tentait probablement de lui dire quelque chose. Balayant rapidement l’espace du regard, le Fyros analysa la situation : tous deux étaient ligotés à une chaise de fortune et attablés devant une grosse souche d’arbre qui semblait avoir été placée là pour l’occasion. Car l’endroit dans lequel ils se trouvaient était étrangement vide. Il s’agissait d'une espèce de conduit circulaire d’une vingtaine de mètres de diamètre, dont les extrémités se perdaient dans l’obscurité. Rien à voir, donc, avec les cavernes regorgeant de vie qu’ils avaient parcouru plus tôt dans la nuit. Inspectant plus attentivement les parois, Bélénor eut un déclic : cet étrange conduit était une veine de sève asséchée. Une veine de sève qu’on avait vidée, nettoyée et transformée en un couloir de déplacement. Un couloir qui appartenait sans nul doute au réseau de galeries artificielles dont Melkiar leur avait parlé. Cela signifiait-il que les Sauvages hantaient toujours les sous-sols de la vallée de Fort Kronk, et ce malgré la victoire des Larmes du Dragon ? Probablement. Mais cela indiquait aussi qu’ils étaient proches de la surface, et donc de leurs alliés. Durant quelques minutes, Bélénor tenta de desserrer ses liens, en vain. Et puis, des bruits de bottes résonnèrent dans le conduit impénétrable. Des homins approchaient. Inquiet, le Fyros chercha du réconfort dans les yeux de Garius, qui lui fit clin d'œil. Au même moment, une grosse hache émergea de l’obscurité et se ficha dans la souche d’arbre. La hache de Garius.
+
It's hobbled and gagged that Belenor regained consciousness. Facing him, eyes wide open and mouth muzzled, Garius grunted. He was probably trying to tell him something. Scanning the space quickly, the Fyros analyzed the situation: they were both tied to a makeshift chair and sitting in front of a large tree stump that seemed to have been placed there for the occasion. For the place they were in was strangely empty. It was a kind of circular duct of about twenty meters in diameter, whose ends were lost in the darkness. Nothing to do, therefore, with the caverns teeming with life that they had traversed earlier in the night. Inspecting the walls more carefully, Belenor had a click: this strange conduit was a vein of dried-up sap. A vein of sap that had been emptied, cleaned and transformed into a corridor of displacement. A corridor that undoubtedly belonged to the network of artificial galleries that Melkiar had told them about. Did this mean that the Riders were still haunting the underground of valley of Fort Kronk, despite the victory of the Dragon's Tears? It probably did. But it also meant that they were close to the surface, and thus to their allies. For a few minutes, Belenor tried to loosen his bonds, to no avail. Then the sound of boots echoed through the impenetrable shaft. Some homins were approaching. Worried, the Fyros sought comfort in the eyes of Garius, who winked at him. At the same time, a large axe emerged from the darkness and stuck into the tree stump. Garius' axe.
  
« Jolie hache. T’as tué combien des nôtres avec cette arme ? »
+
:''"Pretty axe. How many of our people did you kill with that weapon?"
  
Un Sauvage, casqué, venait de s’appuyer sur la table de fortune, lanterne à la main. Son accent était très marqué. Garius, toujours muselé, bafouilla une réponse. L’homin lui arracha son bâillon sans ménagement.
+
A helmeted Rider had just leaned on the makeshift table, lantern in hand. His accent was very strong. Garius, still muzzled, stammered a reply. The man tore off his gag without mercy.
  
« Tu disais ?
+
:''"You were saying?"
  
Ah, putain… Donc oui, je disais : pas assez ! »
+
:''"Ah, fuck... Thus yes, I was saying: not enough!"
  
Passant à nouveau sa main derrière la nuque du colosse, le Sauvage saisit son crâne lisse et lui écrasa la tête contre la souche. Des rires rauques et étouffés retentirent autour des prisonniers, dans l’obscurité. Bien décidé à ne montrer aucun signe de faiblesse, Garius rit à son tour. De son côté, Bélénor gesticulait comme un dément en baragouinant des propos incompréhensibles. De toute évidence, il voulait prendre la parole. Faussement compatissant, le Sauvage le délivra à son tour de sa muselière. C’est sans perdre une seconde que Bélénor asséna son discours.
+
Passing his hand behind the neck of the colossus again, the Rider grabbed his smooth skull and crushed his head against the stump. Raucous, muffled laughter echoed around the prisoners in the darkness. Well determined not to show any sign of weakness, Garius laughed in turn. On his side, Belenor was gesticulating like a demented as gibbering incomprehensible words. It was quite obvious that he wanted to speak. Falsely compassionate, the Rider freed him in turn from his muzzle. It is without wasting a second that Belenor hammered with his speech.
  
« Bonjour, fiers représentants de la tribu des Sauvages ! Je me présente, Bélénor Nebius, ambassadeur de l’Empire Fyros envoyé dans votre pays pour arbitrer les négociations entre votre tribu et celle des Larmes du Dragon ! »
+
:''"Greetings, proud representatives of the Dune Riders tribe! I introduce myself, Belenor Nebius, ambassador of the Fyros Empire sent to your country to mediate negotiations between your tribe and this of the Dragon Tears!"
  
Le mensonge était gros. En témoignait le regard interloqué que lui envoya Garius. De la même manière que les différentes escouades de l’escadron du capitaine Apokillo avaient été envoyées à différents endroits stratégiques du désert extrême-occidental, l’escouade dirigée par Melkiar était un simple renfort dépêché par l’Empire pour affermir les défenses de Fort Kronk. L’Empire n’avait jamais prévu de négocier. Mais, si ce mensonge passait, l’espoir de négociations ajouté à l’immunité diplomatique dont jouissait, en principe, tout ambassadeur, pourrait leur sauver la mise. Instantanément, des murmures se firent entendre dans la pénombre. Son introduction avait fait son petit effet.
+
The lie was big. Witness the taken aback look Garius gave him. In the same way the various squads of Captain Apokillo's squadron had been sent to different strategic locations in the far-western desert, the squad led by Melkiar was a mere reinforcement sent by the Empire to bolster the defenses of Fort Kronk. The Empire had never planned to negotiate. But if this lie were to pass, the hope of negotiations, coupled with the diplomatic immunity that every ambassador enjoyed in principle, could save their bacon. Instantly, murmurs were heard in the darkness. His introduction had made its small effect.
  
« Un ambassadeur, hein ? répondit sèchement le Sauvage. Je reconnais bien là l’Empire. Détruire puis négocier. On m’avait dit que Thesop était un tyran sans honneur, et qu’avec son assassinat, tout deviendrait plus simple pour nous. Mensonges. Rien n’a changé depuis que Krospas dirige votre empire décadent. Vivre derrière ces murs vous a définitivement transformés en couards serviles. J’ai honte de partager votre sang ! »
+
:''"An ambassador, eh? replied the Rider dryly. I well so recognize the Empire. Destroy then  negotiate. I was told that Thesop was a tyrant without honor, and that with his assassination, everything would become easier for us. Lies. Nothing has changed since Krospas rules your decadent empire. Living behind these walls has definitely turned you into servile cowards. I am ashamed to share your blood!"
  
Plus patriote que quiconque, Garius chercha à se lever, prêt à décrocher la mâchoire de celui qui venait d’insulter son peuple et son Empereur. Malheureusement, les liens qui le maintenaient à la chaise étaient trop nombreux et serrés. Même pour lui. Alors, le Fyros cracha sur l’armure du Sauvage. Aussitôt, des poings surgirent des ténèbres et le passèrent à tabac. La chaise de fortune bascula sur le côté et la bastonnade continua. Au sol.
+
More patriotic than anyone else, Garius sought to rise, ready to unhinge the jaw of the one who had just insulted his people and his Emperor. Unfortunately, the bonds that held him to the chair were too many and tight. Even for him. So the Fyros spat on the Rider's armor. Immediately, fists sprang up from the darkness and beat him up. The makeshift chair toppled to the side and the beating up went on. On the ground.
  
« On vous a bien attachés, vous ne pourrez pas vous libérer. Et puis on a rempli vos combinaisons de fioles d’huile. Si vous tentez d’enflammer vos liens, c’est tout votre corps qui s’embrasera. »
+
"We've tied you up tight, so you won't be able to get free. And then we filled your suits with vials of oil. If you try to ignite your bonds, your whole body will go up in flames."
  
À ces mots, le Sauvage s’assit à califourchon sur la souche, face à Bélénor, devant la hache.
+
At these words, the Savage sat astride the stump, facing Belenor, in front of the axe.
  
« Bon, discutons entre Fyros civilisés. Je suis Aekoros, l’un des meneurs de la tribu des Sauvages. J’ai une première question à te poser, Bélénor Nebius : êtes-vous de l'escouade que commande le fils du chef tribal Tigriron ? »
+
"Well, let's talk among civilized Fyros. I am Aekoros, one of the leaders of the Savage tribe. I have a first question for you, Belenor Nebius: are you from the squad commanded by the son of the tribal leader Tigriron?"
  
Décontenancé, Bélénor jeta un coup d'œil rapide à Garius. Donc, les Sauvages cherchaient Melkiar ? Il aurait dû s'en douter. Idéalement, il devait s’assurer qu’il soit sain et sauf sans révéler leur appartenance à l’escouade. Un mensonge impossible à défendre. Surtout maintenant qu’il s’était fait passer pour un ambassadeur chargé de mener des négociations entre les Sauvages et la tribu dirigée par le père de Melkiar… Alors que, toutefois, il ne désespérait pas de trouver rapidement une solution, Garius ne lui laissa pas l’opportunité de se creuser les méninges assez longtemps.
+
Baffled, Belenor gave Garius a quick glance. So, the Riders were looking for Melkiar? He should have known better. Ideally, he had to make sure the latter was safe and sound without revealing their membership in the squad. An impossible lie to defend. Especially now that he had posed as an ambassador to conduct negotiations between the Dune Riders and the tribe led by Melkiar's father… While, however, he didn't despair of finding a solution quickly, Garius didn't give him the opportunity to rack his brains long enough.
  
« Si jamais t’as touché un seul cheveux de Melkiar, je te… »
+
:''"If you ever have touched a single hair from Melkiar, I will..."
  
Les coups de pied reprirent aussitôt. Bélénor, qui commençait à paniquer, ne réussit pas à contenir son émotion.
+
The kicking resumed at once. Belenor, who was beginning to panic, could not contain her emotion.
  
« Arrêtez ! Et, Garius, laisse-moi parler ! Oui, nous faisons partie de l’escouade du fils de Tigriron. Notre mission était d’atteindre Fort Kronk afin de lancer les négociations avec la tribu des Sauvages. Mais nous nous sommes fait attaquer par certains d’entre vous sur un pont racinaire et…
+
:''"Stop it! And, Garius, let me do the talking! Yes, we are part of Tigriron's son's squad. Our mission was to reach Fort Kronk in order to start negotiations with the Dune Riders tribe. But we were attacked by some of you on a root bridge and…"
  
— Je sais ce qu'il s'est passé. Vous avez été chanceux que seule une partie du pont s’effondre. Moi, ce que je veux savoir, c’est où se trouve le fils de Tigirion. On vous a vu descendre dans nos galeries. »
+
:''"I know what happened. You were lucky that only part of the bridge collapsed. I, what I want to know is where is the son of Tigirion located. We saw you all come down into our galleries."
  
À ces mots, le cœur de Bélénor se souleva. Une seule partie du pont s’était effondrée ? Donc, Melkiar et les autres avaient survécu ! Mieux encore : ils étaient partis à leur recherche en empruntant le réseau de veines asséchées. Ils pouvaient débarquer d’une minute à l’autre pour les libérer. En attendant, il devait gagner du temps.
+
At these words, Belenor's heart heaved. Had only one part of the bridge collapsed? So, Melkiar and the others had survived! Better yet: they had gone looking for them through the network of dried veins. They could land any minute to free them. In the meantime, he had to buy time.
  
« Tu te trompes, nous avons été séparés de notre escouade durant l’explosion ! Nous sommes tombés dans la crevasse et avons miraculeusement trouvé un passage pour rejoindre les cavernes. Nous ne savons pas où ils se trouvent. Mais en tant qu’ambassadeur, je suis un prisonnier de valeur ! Si vous les trouvez, vous serez en position avantageuse pour négocier ! »
+
:''"You're wrong, we got separated from our squad during the explosion! We fell into the crevasse and miraculously found a passage to the caverns. We don't know where others are. But as an ambassador, I am a valuable prisoner! If you find them, you'll be in an advantageous position to negotiate!"
  
Oui, c’était la seule stratégie viable. D’ici à ce que les Sauvages les ramènent auprès de Melkiar et des autres, il trouverait un moyen de négocier. Voire de les piéger. Il devait consacrer tout le temps qui lui restait à imaginer toutes les solutions possibles.
+
Yes, that was the only viable strategy. By the time the Riders got them back to Melkiar and the others, he would find a way to negotiate. Or even to trap them. He had to spend whatever time he had left imagining all the possible solutions.
  
« Tu voudrais me faire croire que vous avez survécu à une chute de plusieurs centaines de mètres ? Pour qui me prends-tu ? Je connais cette partie du désert mieux que quiconque.
+
:''"You want me to believe that you survived a fall of several hundred meters? What do you take me for? I know this part of the desert better than anyone."
  
— Alors tu sais sans doute que les parois des crevasses sont souvent tapissées de racines ! Nous sommes tombés dans un espèce de filet, et ce n’est qu’ensuite que nous sommes remontés à la source des racines, à travers la crevasse de la paroi. Tu dois nous croire. Nous ne savons pas où ils sont !
+
:''"Then you probably know that the walls of the crevasses are often covered with roots! We fell into a kind of net, and only then did we climb back to the source of the roots, through the fault of the wall. You must believe us. We don't know where they are!"
  
— Et puis si on savait où ils sont… Kof kof… on te le dirait pas, renchérit Garius en toussant du sang. On préfère attendre qu’ils nous retrouvent… et vous butent tous.
+
:''"And if knew where they were… Kof kof… we wouldn't tell you, said Garius, coughing up blood. We'd rather wait for them to find us… and kill you all."
  
Garius, ferme-la ! »
+
:''"Garius, keep your mouth shut!"
  
La bastonnade reprit aussitôt. Mais d’un signe de main de leur supérieur, les sbires cessèrent. Un silence pesant s’installa alors dans le conduit obscur, où seule la respiration sifflante de Garius était perceptible. Et puis, le Sauvage se leva, posa la lanterne qu’il tenait au sol, saisit les bords de son casque, et lentement, le retira. Il était un Fyros d’environ quarante ans, dont les cheveux couleur bois, très abîmés, se confondaient avec son visage bruni et bardé de cicatrices. Délicatement, il posa l’une de ses mains gantées sur le manche de la hache de Garius, dont la lame était encore fichée dans la souche. Bélénor ne réussit pas à déchiffrer le regard qu’il lui envoya.
+
The beating up resumed immediately. But at a hand signal from their superior, the goons stopped. A heavy silence settled in the darkened duct, where only Garius' wheezing breath could be heard. And then the Rider stood up, put down the lantern he was holding on ground, grabbed the edges of his helmet, and slowly removed it. He was a Fyros of about forty years of age, whose weathered, wood-colored hair blended in with his burnished, scarred face. Daintily, he placed one of his gloved hands on the handle of Garius' axe, whose blade was still stuck in the stump. Belenor couldn't decipher the look he gave her.
  
« C’est un piège ? Vous vous croyez plus malins que moi, hein ? dit-il en caressant le pommeau de l’arme.
+
:''"Is this a trap? You think you're smarter than me, don't you?" he said, stroking the pommel of the weapon.
  
— Non, non, absolument pas ! Ne l’écoute pas, il n’y a aucun piège ! Nous ne savons pas où se trouvent nos camarades !
+
:''"No, no, absolutely not! Don't listen to him, there is no trap! We don't know where our comrades are!"
  
— Vous êtes tous pareils, vous, les impériaux. Vous nous prenez pour des cons. Des dégénérés, des primitifs… Oui, nous sommes des
+
:''"You Imperials are all the same. You take us for morons. Degenerates, primitives... Yes, we are savage Riders. But not because we are not civilized, no. Because we cherish our freedom, and we are ready to do anything to preserve it! My comrades, on the bridge, who blew themselves up: they were sick. That's what happens when you breathe the torrents of air in the Desert of Fire for too long. This is what happens when you don't live behind walls. Of course, they would have preferred to live a few more years. But surrounded as they were, they decided to go for it. They had nothing left to lose, they had already accomplished everything. And you know what? I've already accomplished a lot too."
Sauvages. Mais pas parce que nous ne sommes pas civilisés, non. Parce que nous chérissons notre liberté, et que nous sommes prêts à tout pour la préserver ! Mes camarades, sur le pont, qui se sont fait sauter : ils étaient malades. C’est ce qui arrive lorsqu’on respire trop longtemps les torrents d’air du Désert de Feu. C’est ce qui arrive lorsqu’on ne vit pas derrière des murs. Bien sûr, ils auraient préféré vivre quelques années de plus. Mais encerclés comme ils l’étaient, ils ont décidé de tenter le tout pour le tout. Ils n’avaient plus rien à perdre, ils avaient déjà tout accompli. Et vous savez quoi ? Moi aussi, j’ai déjà beaucoup accompli.
 
  
— Je t'en prie, écoute-moi ! »
+
:''"Please, listen to me!"
  
D’une main, le Sauvage attrapa Garius par le col de sa combinaison et plaqua sa tête tuméfiée contre la souche. La bouche ébréchée du colosse laissa échapper un chuintement railleur alors que les yeux de Bélénor se remplissaient de larmes.
+
With one hand, the Rider grabbed Garius by the collar of his suit and slammed his swollen head against the stump. The colossus' chipped mouth let out a mocking hiss as Belenor's eyes were filling with tears.
  
« T’as encore quelque chose à dire ? questionna le Sauvage en se penchant vers son oreille.
+
:''"You have yet anything to say?" the Rider asked, leaning into his ear.
  
— Oui… Je… Je pisse sur tes ancêtres.
+
:''"Yes… I... I piss on your ancestors."
  
— Mais… Garius, tais-toi ! Aekoros, écoute-moi. Pourquoi te mentirais-je, pourquoi ?! Nous sommes tous les deux des otages précieux, tu… tu as tout intérêt à nous garder prisonniers et à négocier notre libération avec Melkiar ! Tu as tout à y gagner, et nous avons beaucoup à offrir !
+
:''"But… Garius, shut up! Aekoros, listen to me. Why would I lie to you, why?! We are both precious hostages, you... you have everything to gain by keeping us prisoner and negotiating our release with Melkiar! You have everything to gain, and we have a lot to offer!"
  
— “Vous” ? Je croyais que c’était toi, l’otage précieux… Des mensonges. Encore des mensonges. Vous ne me prenez définitivement pas au sérieux. Maintenez-le bien ! lança-t-il d’un ton ferme à ses sbires en giflant le crâne de Garius.
+
:''"Both? I thought you alone were the precious hostage… Lies. More lies. You definitely don't take me seriously. Hold him steady!" he threw in a firm tone to his goons, slapping Garius' skull.
  
— Je t’en prie, qu’est-ce que tu comptes faire ?! »
+
:''"Please, what are you planning to do?!"
  
Pour toute réponse, le Sauvage arracha la hache de son socle et se mit à faire les cent pas, manifestement plongé dans ses réflexions. Plusieurs dizaines de secondes passèrent ainsi. Et puis, dans un murmure, Garius tenta de rassurer Bélénor.
+
For all answer, the Savage tore the axe from its base and started pacing, obviously immersed in his reflections. Several tens of seconds passed thus. And then, in a whisper, Garius tried to reassure Belenor.
 
 
« Ne t’en fais pas Bé… Bélénor. Tout… Tout va bien… Kof kof… Tout va bien se passer.
 
  
 +
:''"Don't worry, Belenor. Everything… Everything is fine… Kof kof… Everything will work out fine."
 +
▼ TO TRANSLATE ▼
 
— Ga… Garde le silence Garius, je… je t’en prie, bégaya le Fyros, les yeux embués de larmes. U… Utilise la sève et soigne tes blessures. Moi je… je gère la situation, d'accord ? »
 
— Ga… Garde le silence Garius, je… je t’en prie, bégaya le Fyros, les yeux embués de larmes. U… Utilise la sève et soigne tes blessures. Moi je… je gère la situation, d'accord ? »
 
Garius, la tête toujours plaquée contre la souche, improvisa un sourire édenté. Au même moment, le Sauvage stoppa sa marche pensive.
 
Garius, la tête toujours plaquée contre la souche, improvisa un sourire édenté. Au même moment, le Sauvage stoppa sa marche pensive.

Версия 15:58, 9 мая 2022

Шаблон:Внутреннее тестирование Вики