Внутреннее тестирование Вики/E-XV — различия между версиями
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— Tu es simplement un véritable livre ouvert, Énor. Et je te connais comme si je t’avais écrit ! » | — Tu es simplement un véritable livre ouvert, Énor. Et je te connais comme si je t’avais écrit ! » | ||
− | Le Fyros soupira, Brandille fit le clown avec son nez pincé, puis tous deux suivirent Xynala et Tisse à travers les ruelles, en direction de l'avenue Dyros. Construite dans la plus large faille de la craquelure qui accueillait Fyre, cette artère passante reliait directement le Palais Impérial au mur d’enceinte qui fermait la cité au sud. Comme attendu, l’avenue était particulièrement bondée en ce jour de marché. Arrivés par le haut de celle-ci, les quatre camarades n’étaient plus qu'à quelques minutes de marche du Palais, dont ils pouvaient déjà contempler l’immense tour centrale depuis laquelle l’Empereur avait pour habitude de s’exprimer devant son peuple. À quelques minutes de marche de Melkiar et de Varan, donc, qu’ils retrouveraient certainement devant le Palais, sur la | + | Le Fyros soupira, Brandille fit le clown avec son nez pincé, puis tous deux suivirent Xynala et Tisse à travers les ruelles, en direction de l'avenue Dyros. Construite dans la plus large faille de la craquelure qui accueillait Fyre, cette artère passante reliait directement le Palais Impérial au mur d’enceinte qui fermait la cité au sud. Comme attendu, l’avenue était particulièrement bondée en ce jour de marché. Arrivés par le haut de celle-ci, les quatre camarades n’étaient plus qu'à quelques minutes de marche du Palais, dont ils pouvaient déjà contempler l’immense tour centrale depuis laquelle l’Empereur avait pour habitude de s’exprimer devant son peuple. À quelques minutes de marche de Melkiar et de Varan, donc, qu’ils retrouveraient certainement devant le Palais, sur la place Hempios. Et si Xynala, Tisse et Brandille semblaient avoir hâte d’y être, Bélénor ralentit quant à lui la cadence, progressivement, jusqu’à s’arrêter complètement. Désormais dos à ses amies, le Fyros regardait en bas de l’avenue, vers le sud, sourcils froncés. |
« Pas la peine de retarder l’inévitable Énor, plaisanta Brandille en se retournant. | « Pas la peine de retarder l’inévitable Énor, plaisanta Brandille en se retournant. | ||
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« Xynala, Tisse, rendez-vous à la caserne voisine et rassemblez chacune un escadron de réservistes ! Vous êtes promues capitaine pour la journée ! Et si vous réussissez, croyez-bien que vous le resterez ! Transmettez mes consignes aux officiers que vous trouverez sur place ! » | « Xynala, Tisse, rendez-vous à la caserne voisine et rassemblez chacune un escadron de réservistes ! Vous êtes promues capitaine pour la journée ! Et si vous réussissez, croyez-bien que vous le resterez ! Transmettez mes consignes aux officiers que vous trouverez sur place ! » | ||
− | Montée sur un mektoub cuirassé, la vénérable Fyrosse venait d’arriver à leur niveau. Elle avait enfilé une armure lourde et tenait en main une longue pique acérée. Au travers de sa visière, elle examina successivement les deux Fyrosses d’un air rageur. Ainsi juchée, armée et vêtue, rien hormis les nombreuses décorations qui bardaient son plastron ne pouvait laisser croire que la guerrière avait plus de soixante-dix ans. Une nouvelle fois, son âge témoignait de la longévité importante des homins, bien supérieure à celle des animaux qui peuplaient Atys. Plaçant la tête de sa monture en direction du sud, la Fyrosse continua. | + | Montée sur un mektoub cuirassé jusqu'à la trompe, la vénérable Fyrosse venait d’arriver à leur niveau. Elle avait enfilé une armure lourde et tenait en main une longue pique acérée. Au travers de sa visière, elle examina successivement les deux Fyrosses d’un air rageur. Ainsi juchée, armée et vêtue, rien hormis les nombreuses décorations qui bardaient son plastron ne pouvait laisser croire que la guerrière avait plus de soixante-dix ans. Une nouvelle fois, son âge témoignait de la longévité importante des homins, bien supérieure à celle des animaux qui peuplaient Atys. Plaçant la tête de sa monture en direction du sud, la Fyrosse continua. |
« Des armes de tirs devront être données à chacun des soldats, et les amplificateurs de magie les plus perfectionnés iront aux mains des mages les plus doués ! Une fois équipés, Vous emprunterez les monte-charges jusqu’au sommet du grand plateau ! Votre objectif sera d’attirer ces monstres volants en dehors des failles de la cité ! Tout est bien clair ? | « Des armes de tirs devront être données à chacun des soldats, et les amplificateurs de magie les plus perfectionnés iront aux mains des mages les plus doués ! Une fois équipés, Vous emprunterez les monte-charges jusqu’au sommet du grand plateau ! Votre objectif sera d’attirer ces monstres volants en dehors des failles de la cité ! Tout est bien clair ? | ||
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— Tu crois vraiment qu’on va te laisser te sacrifier, comme Tisse ? Tu rêves Xynala ! Tu rêves ! » | — Tu crois vraiment qu’on va te laisser te sacrifier, comme Tisse ? Tu rêves Xynala ! Tu rêves ! » | ||
− | Le Fyros, dont la jambe blessée avait retrouvé sa vigueur, se redressa brutalement et enfila ses amplificateurs de magie. Brandille, toujours à genoux, regardait fixement en direction de là où tous s’attendaient à voir les | + | Le Fyros, dont la jambe blessée avait retrouvé sa vigueur, se redressa brutalement et enfila ses amplificateurs de magie. Brandille, toujours à genoux, regardait fixement en direction de là où tous s’attendaient à voir les kitins surgir. Les galops s’intensifiaient. |
« Bélénor, c'est un ordre, je suis ta cheffe ! Mieux, j'ai même été promue capitaine par la générale ! | « Bélénor, c'est un ordre, je suis ta cheffe ! Mieux, j'ai même été promue capitaine par la générale ! | ||
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« Bande d’imbéciles, fuyez ! » | « Bande d’imbéciles, fuyez ! » | ||
− | Sans un mot de plus, la Fyrosse fonça en direction des | + | Sans un mot de plus, la Fyrosse fonça en direction des kitins. Pleinement conscient que, un seul ou trois à se battre, ils ne parviendraient pas à s'en sortir, Bélénor tenta de capter le regard de Brandille. La personne la plus importante de sa vie. La mâchoire serrée et les yeux humides, il s’adressa à son amie une dernière fois. |
« Brandille ! Tu n’as pas le droit de m’abandonner ! Tu m’entends ? Brandille, si tu ne veux pas te battre, lève-toi et prends ma main… Je veux être avec toi, jusqu’au bout… » | « Brandille ! Tu n’as pas le droit de m’abandonner ! Tu m’entends ? Brandille, si tu ne veux pas te battre, lève-toi et prends ma main… Je veux être avec toi, jusqu’au bout… » |