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<center><span style="color:purple;font-weight:bold"><big><big>'''An 2474 de Jena'''</big></big></span></center>
 
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{{Quotation|''Bélénor Nébius, narrateur'' • ''Cheng Lai'SuKi, illustratrice''|
 
{{Quotation|''Bélénor Nébius, narrateur'' • ''Cheng Lai'SuKi, illustratrice''|
{{Paragraphes FR|Libre. Pü était enfin libre. Libre de rentrer chez lui et de retrouver ses proches. Malheureusement, le combat ne l'avait pas laissé indemne, et la résurgence de la douleur vint briser ces pensées positives. Le jeune Zoraï se redressa et s’examina : ses jambes et son bassin étaient recouverts de cloques, sa peau était entaillée de manière superficielle à maints endroits et un tiers de sa main droite avait été sectionnée, privée de son auriculaire et de son annulaire. C’est en regardant sa mutilation qu’il se rendit compte que son sortilège de feu avait entièrement cautérisé son moignon. En outre, quatre de ses côtes étaient brisées. Mais finalement, tout bien considéré, il s’en sortait plutôt bien. Et surtout, sa douleur présente n’était rien en comparaison de ce qu’il avait vécu il y a quelques mois, lors de la pousse de son masque.
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{{Paragraphes FR|Libre. Pü était enfin libre. Libre de rentrer chez lui et de retrouver ses proches. Malheureusement, le combat ne l'avait pas laissé indemne, et la résurgence de la douleur vint briser ces pensées positives. Le jeune Zoraï se redressa et s’examina : ses jambes et son bassin étaient recouverts de cloques, sa peau était entaillée de manière superficielle à maints endroits et un tiers de sa main droite avait été sectionnée, privée d'une partie de son auriculaire et de son annulaire. C’est en regardant sa mutilation qu’il se rendit compte que son sortilège de feu avait entièrement cautérisé son moignon. En outre, quatre de ses côtes étaient brisées. Mais finalement, tout bien considéré, il s’en sortait plutôt bien. Et surtout, sa douleur présente n’était rien en comparaison de ce qu’il avait vécu il y a quelques mois, lors de la pousse de son masque.
  
 
« ''Ma-Duk nous offre l'ultime douleur pour que nulle peine au monde ne puisse atteindre jamais ses soldats.'' »
 
« ''Ma-Duk nous offre l'ultime douleur pour que nulle peine au monde ne puisse atteindre jamais ses soldats.'' »
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Sur ces mots, l’enfant ouvrit la petite sacoche qui flanquait sa cuisse gauche. Celle-ci contenait deux fins et longs instruments qu’il récupéra avec soin. Le premier était une tige de [[taleng]] de vingt centimètres de long et d’un centimètre de diamètre, dont l’une des extrémités avait été taillée en pointe. Le taleng, caractérisé par ses tiges vertes formées d'un chaume creux lignifié à la croissance très rapide, était présent en abondance dans la Jungle. Les Zoraïs l’utilisaient couramment comme matériau pour la fabrication d’ustensiles. Le second outil, lui aussi fabriqué à partir de taleng, était une fine et longue pince. Pü enjamba le torse du général et lui releva la tête de la main gauche. De sa main amputée, il enfonça péniblement la tige dans la narine droite du Matis jusqu’à ne plus pouvoir la faire progresser. Alors, d’un coup de paume bien senti, il lui perfora le crâne. Du sang se mit à couler autour et à l’intérieur de la tige rigide, et l’enfant ferma les yeux. Bien que connaissant approximativement sa position, s'il voulait détecter précisément sa cible, il devait faire taire ses autres sens. Il ne lui fallut alors que quelques secondes pour discerner l’imperceptible écho qui pulsait depuis l’intérieur du crâne du Matis, et qui se réverbérait subtilement dans les particules spirituelles avoisinantes. '''Méditatif, Pü enfonça progressivement le tube dans le cerveau du Matis'''. Enfin, alors que la tige de taleng arrivait à destination, il rouvrit les yeux. Laissant la tête du général reposer au sol, il récupéra la fine pince de sa main valide et la glissa dans le tube nasal. Bien qu’il dut à nouveau se concentrer pour être certain de ne pas dépasser sa cible, une pulsation nettement plus prégnante que les autres lui confirma son succès. Prudemment, le manche fit marche arrière, et un petit morceau de chair étonnamment ferme émergea du tube serré entre les deux branches de la pince. Pü observa le cocon de chair afin de vérifier qu’il n’était pas abîmé. À l’intérieur de celui-ci était enfermée la graine de vie, que l’on disait être le siège de l’âme homine. L’âme de Sirgio di Rolo. Pü avait déjà pu observer ce fragile trésor, qui ressemblait véritablement à une petite graine grisâtre, longue d’à peine quelques millimètres. Sirgio di Rolo était bel et bien mort, et pourtant, il pouvait toujours discerner l'écho de sa graine de vie. Pü s’était beaucoup questionné sur cet écho durant son exil. Il s’était même demandé s’il pouvait être un signal. Un signal de l’âme. Mais un signal à destination de qui ? De Ma-Duk, nécessairement.
 
Sur ces mots, l’enfant ouvrit la petite sacoche qui flanquait sa cuisse gauche. Celle-ci contenait deux fins et longs instruments qu’il récupéra avec soin. Le premier était une tige de [[taleng]] de vingt centimètres de long et d’un centimètre de diamètre, dont l’une des extrémités avait été taillée en pointe. Le taleng, caractérisé par ses tiges vertes formées d'un chaume creux lignifié à la croissance très rapide, était présent en abondance dans la Jungle. Les Zoraïs l’utilisaient couramment comme matériau pour la fabrication d’ustensiles. Le second outil, lui aussi fabriqué à partir de taleng, était une fine et longue pince. Pü enjamba le torse du général et lui releva la tête de la main gauche. De sa main amputée, il enfonça péniblement la tige dans la narine droite du Matis jusqu’à ne plus pouvoir la faire progresser. Alors, d’un coup de paume bien senti, il lui perfora le crâne. Du sang se mit à couler autour et à l’intérieur de la tige rigide, et l’enfant ferma les yeux. Bien que connaissant approximativement sa position, s'il voulait détecter précisément sa cible, il devait faire taire ses autres sens. Il ne lui fallut alors que quelques secondes pour discerner l’imperceptible écho qui pulsait depuis l’intérieur du crâne du Matis, et qui se réverbérait subtilement dans les particules spirituelles avoisinantes. '''Méditatif, Pü enfonça progressivement le tube dans le cerveau du Matis'''. Enfin, alors que la tige de taleng arrivait à destination, il rouvrit les yeux. Laissant la tête du général reposer au sol, il récupéra la fine pince de sa main valide et la glissa dans le tube nasal. Bien qu’il dut à nouveau se concentrer pour être certain de ne pas dépasser sa cible, une pulsation nettement plus prégnante que les autres lui confirma son succès. Prudemment, le manche fit marche arrière, et un petit morceau de chair étonnamment ferme émergea du tube serré entre les deux branches de la pince. Pü observa le cocon de chair afin de vérifier qu’il n’était pas abîmé. À l’intérieur de celui-ci était enfermée la graine de vie, que l’on disait être le siège de l’âme homine. L’âme de Sirgio di Rolo. Pü avait déjà pu observer ce fragile trésor, qui ressemblait véritablement à une petite graine grisâtre, longue d’à peine quelques millimètres. Sirgio di Rolo était bel et bien mort, et pourtant, il pouvait toujours discerner l'écho de sa graine de vie. Pü s’était beaucoup questionné sur cet écho durant son exil. Il s’était même demandé s’il pouvait être un signal. Un signal de l’âme. Mais un signal à destination de qui ? De Ma-Duk, nécessairement.
 
[[file:Meditatif.png|right|400px|alt=… Méditatif, Pü enfonça…|Méditatif, Pü enfonça]]
 
[[file:Meditatif.png|right|400px|alt=… Méditatif, Pü enfonça…|Méditatif, Pü enfonça]]
Une envolée de javings fit sursauter l’enfant qui reprit instantanément ses esprits. Ouvrant l’une des petites poches de sa ceinture, il y plaça délicatement son macabre trophée. Il répéta ensuite l’opération sur les trois autres cadavres, prenant bien soin de placer les morceaux de chair dans des pochettes distinctes. En dernier lieu, il se porta vers Sivaldo, l’artilleur évanoui que le général lui avait demandé d’épargner. Comme les autres soldats, il devait avoir environ l’âge de son frère. À n’en pas douter, ce Matis était probablement considéré par son peuple comme un modèle de beauté. Il était grand et bien bâti, et disposait d’une longue chevelure tressée d’un blond éclatant. Les traits harmonieux de son visage semblaient avoir été dessinés à la main, et quand Pü lui souleva les paupières pour vérifier son état, il découvrit des iris argentés. Malheureusement pour le Matis, son visage était maintenant traversé d’une longue et profonde entaille. Si le Zoraï était en mesure de refermer la plaie, il ne réussirait pas à effacer totalement la marque causée par l’impact du bouclier. Il était en effet trop faible, et devait conserver assez d’énergie pour guérir ses propres blessures.
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Une envolée de javings fit sursauter l’enfant qui reprit instantanément ses esprits. Ouvrant l’une des petites poches de sa ceinture, il y plaça délicatement son macabre trophée. Il répéta ensuite l’opération sur les trois autres cadavres, prenant bien soin de placer les morceaux de chair dans des pochettes distinctes. En dernier lieu, il se porta vers Sivaldo, l’artilleur évanoui que le général lui avait demandé d’épargner. Comme les autres soldats, il devait avoir environ l’âge de son frère. À n’en pas douter, ce Matis était probablement considéré par son peuple comme un modèle de beauté. Il était grand et bien bâti, et disposait d’une longue chevelure tressée d’un blond éclatant. Les traits harmonieux de son visage semblaient avoir été dessinés à la main, et quand Pü lui souleva les paupières pour vérifier son état, il découvrit des iris cristallins. Malheureusement pour le Matis, son visage était maintenant traversé d’une longue et profonde entaille. Si le Zoraï était en mesure de refermer la plaie, il ne réussirait pas à effacer totalement la marque causée par l’impact du bouclier. Il était en effet trop faible, et devait conserver assez d’énergie pour guérir ses propres blessures.
  
 
Une fois le Matis soigné, il se dirigea jusqu’au buisson où il avait caché son panier cubique. Pü l’extirpa délicatement des feuillages et le posa sur le sol. Satisfait de l’emplacement, il en ouvrit précautionneusement le couvercle, comme s’il abritait un trésor. Le panier contenait un cube d’ambre parfaitement enchâssé dans le réceptacle d’osier, qui semblait lui-même renfermer plusieurs dizaines de formes. Il récupéra méticuleusement un des morceaux de chair qu’il avait rangés dans les poches de sa ceinture, et le posa sur la seule face visible du cube. Il n’eut alors qu’à imprimer sa volonté à la Sève qui l’irriguait, tout en prononçant la célèbre Stance de Daïsha, pour que l’amas sanguinolent s’enfonce dans l’ambre altéré par le sortilège et s’y fige. L’utilisation de cubes d’ambre comme système de stockage avait été inventée, plus d’un siècle auparavant, par le célèbre Hari Daïsha. Aujourd’hui très répandue dans la Jungle, elle permettait de préserver des objets, mais aussi de conserver du savoir, magiquement. Pü réitéra l’opération trois fois et prit soin de terminer par le fragment du général. Il grava l’ambre au-dessus de la position de ce dernier afin de pouvoir le distinguer aisément des autres morceaux de chair. Lorsqu’il referma le couvercle du panier, il exprima un sincère soupir de soulagement. Pour la première fois depuis des semaines, son lendemain ne serait pas souillé de sang. Suite à cela, il veilla patiemment sur le corps du survivant en attendant que les renforts arrivent. Il profita de ce moment de répit pour se reposer et panser ses blessures. S’il répara ses côtes brisées et referma ses plaies, il renonça à régénérer ses doigts manquants : la mutilation laissée ainsi en évidence l’assurait que ce jour resterait à jamais gravé dans sa mémoire. Et lorsqu’il entendit le tumulte des capryniers Matis résonner au loin, il disparut dans la pénombre des arbres centenaires.
 
Une fois le Matis soigné, il se dirigea jusqu’au buisson où il avait caché son panier cubique. Pü l’extirpa délicatement des feuillages et le posa sur le sol. Satisfait de l’emplacement, il en ouvrit précautionneusement le couvercle, comme s’il abritait un trésor. Le panier contenait un cube d’ambre parfaitement enchâssé dans le réceptacle d’osier, qui semblait lui-même renfermer plusieurs dizaines de formes. Il récupéra méticuleusement un des morceaux de chair qu’il avait rangés dans les poches de sa ceinture, et le posa sur la seule face visible du cube. Il n’eut alors qu’à imprimer sa volonté à la Sève qui l’irriguait, tout en prononçant la célèbre Stance de Daïsha, pour que l’amas sanguinolent s’enfonce dans l’ambre altéré par le sortilège et s’y fige. L’utilisation de cubes d’ambre comme système de stockage avait été inventée, plus d’un siècle auparavant, par le célèbre Hari Daïsha. Aujourd’hui très répandue dans la Jungle, elle permettait de préserver des objets, mais aussi de conserver du savoir, magiquement. Pü réitéra l’opération trois fois et prit soin de terminer par le fragment du général. Il grava l’ambre au-dessus de la position de ce dernier afin de pouvoir le distinguer aisément des autres morceaux de chair. Lorsqu’il referma le couvercle du panier, il exprima un sincère soupir de soulagement. Pour la première fois depuis des semaines, son lendemain ne serait pas souillé de sang. Suite à cela, il veilla patiemment sur le corps du survivant en attendant que les renforts arrivent. Il profita de ce moment de répit pour se reposer et panser ses blessures. S’il répara ses côtes brisées et referma ses plaies, il renonça à régénérer ses doigts manquants : la mutilation laissée ainsi en évidence l’assurait que ce jour resterait à jamais gravé dans sa mémoire. Et lorsqu’il entendit le tumulte des capryniers Matis résonner au loin, il disparut dans la pénombre des arbres centenaires.
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Le soir même, la Cérémonie du Retour eut lieu. Toute la tribu se réunit sur la Place du Cérémonial où un breuvage fut distribué à chaque villageois, nouveaux-nés compris. Il contenait un mélange alcoolisé de sève dans lequel un cocon de chair avait été dissous. Les Zoraïs se placèrent en cercles concentriques et attendirent que Grand-Mère Bä-Bä arrive, accompagnée comme toujours par la mère de Pü. Bien qu’accoutumés aux divers rituels qui avaient souvent lieu au sein de la communauté, tous retinrent leur souffle lorsqu’elle leva le bras. Les lumières des habitations surplombant la place fusèrent dans sa paume fermée et une petite sphère de lumière en sortit lorsqu’elle ouvrit la main. L’astre s’envola jusqu’au totem et s’empourpra, avant de pénétrer la bouche d’un masque. Les orifices des autres visages s’illuminèrent alors instantanément. La vieille dame lâcha le bras de Looï, qui lui servait jusqu’alors de soutien, et récupéra d’un mouvement tremblant le bol qu’elle lui tendait. Elle s’avança jusqu’au totem.
 
Le soir même, la Cérémonie du Retour eut lieu. Toute la tribu se réunit sur la Place du Cérémonial où un breuvage fut distribué à chaque villageois, nouveaux-nés compris. Il contenait un mélange alcoolisé de sève dans lequel un cocon de chair avait été dissous. Les Zoraïs se placèrent en cercles concentriques et attendirent que Grand-Mère Bä-Bä arrive, accompagnée comme toujours par la mère de Pü. Bien qu’accoutumés aux divers rituels qui avaient souvent lieu au sein de la communauté, tous retinrent leur souffle lorsqu’elle leva le bras. Les lumières des habitations surplombant la place fusèrent dans sa paume fermée et une petite sphère de lumière en sortit lorsqu’elle ouvrit la main. L’astre s’envola jusqu’au totem et s’empourpra, avant de pénétrer la bouche d’un masque. Les orifices des autres visages s’illuminèrent alors instantanément. La vieille dame lâcha le bras de Looï, qui lui servait jusqu’alors de soutien, et récupéra d’un mouvement tremblant le bol qu’elle lui tendait. Elle s’avança jusqu’au totem.
  
« Mes fils, mes filles, nous sommes réunis ce soir pour célébrer le retour de Pü Fu-tao parmi nous ! cria la vieille dame d’une voix étrangement amplifiée. Le jeune garçon est revenu plus fort de son exil en terres païennes, et avec en sa possession les cent cinquante et une graines de vie demandées ! Le Grand Géniteur salue son effort. Mais ce n’est pas tout ! Ma-Duk m’a aussi confié quelque chose. Nous en avons maintenant la certitude, la Guerre Sacrée débutera bientôt, et sera menée par nos enfants ! D’ici quelques années, nous nous mettrons en route. Guidés par le Guerrier Sacré, nous marcherons sur le monde, traquant les suppôts de la Karavan sans relâche ! »
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« Mes fils, mes filles, nous sommes réunis ce soir pour célébrer le retour de Pü Fu-tao parmi nous ! cria la vieille dame d’une voix étrangement amplifiée. Le jeune garçon est revenu plus fort de son exil en régions païennes, et avec en sa possession les cent cinquante et une graines de vie demandées ! Le Grand Géniteur salue son effort. Mais ce n’est pas tout ! Ma-Duk m’a aussi confié quelque chose. Nous en avons maintenant la certitude, la Guerre Sacrée débutera bientôt, et sera menée par nos enfants ! D’ici quelques années, nous nous mettrons en route. Guidés par le Guerrier Sacré, nous marcherons sur le monde, traquant les suppôts de la Karavan sans relâche ! »
  
 
Pü regardait fixement le breuvage emplissant dans son bol, comme hypnotisé. La couleur du liquide oscillait entre le violet et le noir, et des petites particules de chair rougeâtre flottaient à la surface. Et puis la graine grisâtre de Sirgio di Rolo émergea. Alors comme ça, Ma-Duk s’était adressé à Grand-Mère Bä-Bä pour lui dire que la Guerre Sacrée aurait bientôt lieu ? Pü frissonna. Lui qui avait passé son voyage de retour à rêver d’un autre futur, venait de se faire froidement rattraper par la réalité.
 
Pü regardait fixement le breuvage emplissant dans son bol, comme hypnotisé. La couleur du liquide oscillait entre le violet et le noir, et des petites particules de chair rougeâtre flottaient à la surface. Et puis la graine grisâtre de Sirgio di Rolo émergea. Alors comme ça, Ma-Duk s’était adressé à Grand-Mère Bä-Bä pour lui dire que la Guerre Sacrée aurait bientôt lieu ? Pü frissonna. Lui qui avait passé son voyage de retour à rêver d’un autre futur, venait de se faire froidement rattraper par la réalité.

Версия 23:33, 22 марта 2022

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