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« On échange, Xynala ? »
 
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La Fyrosse soupira puis rendit la hachette à Melkiar. Décidément, ce combat allait être long.

 Et effectivement, le duel s’éternisa. Plus encore que celui qui les avait opposés l'année précédente. Si Melkiar dominait toujours son adversaire techniquement et physiquement, Xynala faisait preuve d’une rage et d’une audace à toute épreuve. Une audace qui donnait souvent lieu à de grands moments de bravoure, dont le public raffolait. C’est ainsi que, environ trente minutes après le début du combat, la Fyrosse réussit à arracher la main gauche de son rival tombé au sol. Il faut dire que les deux combattants semblaient atteindre leurs limites. Leurs armures avaient depuis longtemps volé en éclats et leurs blessures étaient à peine refermées. Là était la limite des homins : leur incapacité à canaliser sans relâche la Sève qui les irriguait. Si Xynala crut quelques secondes que cette blessure infligée allait signer la défaite de son rival, c’était mal connaître l'opiniâtreté de Melkiar. Faisant fi de toute douleur, le Fyros profita de sa position pour planter sa main valide dans la plaie béante qui balafrait l’abdomen de Xynala. Au bout de ses forces, la Fyros poussa un cri et lâcha sa massue. Sentant sa rivale sur le point de défaillir, Melkiar infusa tout ce qu’il put de Sève dans ses jambes et bondit en l’air. Atterrissant à genoux sur les épaules de Xynala, il assena de violents coups de coude sur son crâne ensanglanté. La Fyrosse tituba et mordit le sexe de son adversaire, qui poussa un hurlement. Pourtant, il ne s'interrompit pas, et continua de lui défoncer le crâne. Finalement, sentant la Fyrosse lâcher prise, il lui assena un dernier coup de coude et fit pivoter son bassin d’un coup sec. Un craquement sourd retentit dans le Colisée. Si Melkiar chuta avec Xynala, il fut le seul des duellistes à se relever. À moitié conscient, il chancela en direction des soigneurs pour les pousser à intervenir. Il avait brisé la nuque de son adversaire : paralysée ou inconsciente, elle perdrait cette finale dans moins de dix secondes, il en était certain. Amplificateurs de magie enfilés, les soigneurs accoururent. Melkiar sourit, et sous les acclamations de la foule, leva son moignon vers le ciel. Et au même moment, un éclair lui transperça l’échine. Transi de douleur, le Fyros se retourna et passa ses mains dans son dos. Au sol, à quelques mètres de lui, Xynala était toujours couchée sur le ventre. Couchée sur le ventre, le bras tendu vers l’avant. Elle lui avait lancé une dague dans le dos. La même dague qu’il avait dégainée et perdue au début du duel. Melkiar tomba à genoux et essaya de retirer la lame assassine. En vain. Un voile noir brouilla sa vue et le guerrier s’évanouit.
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La Fyrosse soupira puis rendit la hachette à Melkiar. Décidément, ce combat allait être long.

 Et effectivement, le duel s’éternisa. Plus encore que celui qui les avait opposés l'année précédente. Si Melkiar dominait toujours son adversaire techniquement et physiquement, Xynala faisait preuve d’une rage et d’une audace à toute épreuve. Une audace qui donnait souvent lieu à de grands moments de bravoure, dont le public raffolait. C’est ainsi que, environ trente minutes après le début du combat, la Fyrosse réussit à arracher la main gauche de son rival tombé au sol. Il faut dire que les deux combattants semblaient atteindre leurs limites. Leurs armures avaient depuis longtemps volé en éclats et leurs blessures étaient à peine refermées. Là était la limite des homins : leur incapacité à canaliser sans relâche la Sève qui les irriguait. Si Xynala crut quelques secondes que cette blessure infligée allait signer la défaite de son rival, c’était mal connaître l'opiniâtreté de Melkiar. Faisant fi de toute douleur, le Fyros profita de sa position pour planter sa main valide dans la plaie béante qui balafrait l’abdomen de Xynala. Au bout de ses forces, la Fyrossa poussa un cri et lâcha sa massue. Sentant sa rivale sur le point de défaillir, Melkiar infusa tout ce qu’il put de Sève dans ses jambes et bondit en l’air. Atterrissant à genoux sur les épaules de Xynala, il assena de violents coups de coude sur son crâne ensanglanté. La Fyrosse tituba et mordit le sexe de son adversaire, qui poussa un hurlement. Pourtant, il ne s'interrompit pas, et continua de lui défoncer le crâne. Finalement, sentant la Fyrosse lâcher prise, il lui assena un dernier coup de coude et fit pivoter son bassin d’un coup sec. Un craquement sourd retentit dans le Colisée. Si Melkiar chuta avec Xynala, il fut le seul des duellistes à se relever. À moitié conscient, il chancela en direction des soigneurs pour les pousser à intervenir. Il avait brisé la nuque de son adversaire : paralysée ou inconsciente, elle perdrait cette finale dans moins de dix secondes, il en était certain. Amplificateurs de magie enfilés, les soigneurs accoururent. Melkiar sourit, et sous les acclamations de la foule, leva son moignon vers le ciel. Et au même moment, un éclair lui transperça l’échine. Transi de douleur, le Fyros se retourna et passa ses mains dans son dos. Au sol, à quelques mètres de lui, Xynala était toujours couchée sur le ventre. Couchée sur le ventre, le bras tendu vers l’avant. Elle lui avait lancé une dague dans le dos. La même dague qu’il avait dégainée et perdue au début du duel. Melkiar tomba à genoux et essaya de retirer la lame assassine. En vain. Un voile noir brouilla sa vue et le guerrier s’évanouit.
 
{{Couillard}}
 
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Melkiar et Xynala furent les derniers à arriver dans la loge de la tribune des champions. Totalement soignés, ils étaient désormais vêtus, comme ces derniers, d’une belle tunique de lin vert. À peine eut-il passé le seuil de la porte que Melkiar s’arrêta. Se massant fermement la main gauche, il scruta longuement chacun et chacune de ses camarades : Tisse, Garius, Varran, Brandille, Xynala, Bélénor. Comme tous les Fyros présents dans cette pièce, toutes et tous avaient gagné une épreuve des Jeux de l’Académie. Et hormis Brandille, qui soutenait le regard du guerrier en souriant, personne ne semblait en supporter l’intensité. Le malaise contamina ceux qui ne faisaient pas partie du groupe d’amis et s'installa bientôt dans la pièce un silence gêné qui perdura de longues minutes. Puis, tel un sauveur, un costumier surgit et brisa la glace.
 
Melkiar et Xynala furent les derniers à arriver dans la loge de la tribune des champions. Totalement soignés, ils étaient désormais vêtus, comme ces derniers, d’une belle tunique de lin vert. À peine eut-il passé le seuil de la porte que Melkiar s’arrêta. Se massant fermement la main gauche, il scruta longuement chacun et chacune de ses camarades : Tisse, Garius, Varran, Brandille, Xynala, Bélénor. Comme tous les Fyros présents dans cette pièce, toutes et tous avaient gagné une épreuve des Jeux de l’Académie. Et hormis Brandille, qui soutenait le regard du guerrier en souriant, personne ne semblait en supporter l’intensité. Le malaise contamina ceux qui ne faisaient pas partie du groupe d’amis et s'installa bientôt dans la pièce un silence gêné qui perdura de longues minutes. Puis, tel un sauveur, un costumier surgit et brisa la glace.

Версия 20:37, 11 февраля 2022


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Примечания : (Lanstiril, 2022-02-11)


XI - La génération des miracles

An 2467 de Jena

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           Dans leurs navires volants,
           Esseulés et affamés,
           Guidés par le chant du vent,
           Ont trouvé astre à leur pied.

           Dans la nuit interminable,
           Pèlerins et orphelins,
           De leurs pouvoirs ineffables,
           Ont fait germer le matin.

           Dans leur fabrique à idées,
           Arrogants et impatients,
           Ont oublié le passé,
           Ont payé le prix du sang.

           Dans leurs barques vacillantes,
           Visionnaires et tortionnaires,
           De leur mains sanguinolentes,
           Ont enfanté des chimères.

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Bélénor Nébius, narrateur

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